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Exterio: Le trio d'un quatuor

Un coffret, trois albums, trois shows. Mainte­nant que leur trilogie de l’Album monstre est terminée, les quatre gars d’Exterio sont à Montréal à compter de ce soir pour présenter, en trois soirs, leur trio complet, un album par spectacle.

Avec cinq opus à son actif, des centaines de spectacles, une tournée en France et au Québec, le groupe créé à Montréal en 1992, entre autres par Jess et Dan, le bassiste et le batteur actuels de la formation, revient aux sources en offrant aux Montréalais trois shows en toute simplicité dans une petite salle de 150 places et dont les billets sont vendus pour des peanuts.

«On fait ces shows-là vraiment pour le fun, explique Jess en entrevue à Métro.  On a fait le Spectrum deux fois, et on ne ressent pas le besoin de viser toujours plus haut. On voulait offrir une bonne ambiance, inti­me et trippante, et  donner l’occasion aux fans d’entendre leurs chansons préferées en show.»

Il faut dire que les choses vont plutôt bien pour Exte­rio. «C’est la meilleure période ever pour notre groupe, affirme sans hésiter le bassiste. Depuis le mois de mars dernier, il n’y a pas un show qui n’a pas été mieux que ce qu’espérait le promoteur.»

Tout un concept
Le concept du triple album est venu naturellement au quatuor. «On avait beaucoup de
morceaux, soit un peu plus de 80, et on s’est dit qu’on pourrait en profiter pour leur donner une direction artistique, explique Jess. On a donc fait un album rock, un album punk-rock, un album métal, et on leur a tous donné une plate-forme de distribution différente.»

Impossible, donc, de trouver la trilogie complè­te de l’Album monstre en magasin. Il n’y a que la première partie du coffret, Le complot, qui repose sur les tablettes. La deuxième partie, intitulée La trappe, est offerte exclusivement en ligne, et la troisième, Feu-vol-vandalisme, n’est en vente que dans les spectacles du groupe.

«On est le premier band à dire que ça ne vaut pas la peine de s’apitoyer sur le sort de la musique, des disques et du piratage, explique Jess. On a décidé de proposer des solutions. Sans avoir l’impression qu’on révolutionnera le monde, on se dit qu’au moins, on aura fait un petit bout de chemin dans la crise [que traverse l’industrie de la musique].»

Surfant sur la vague de popularité de l’Album Monstre, le groupe entend profiter pleinement du moment et n’a aucune idée de ce que pourrait être son prochain projet. «On cherche toujours des idées de grandeur, dit Jess. Après avoir réalisé notre concept de trois albums de 33 chansons au total, on se demande ce qu’on pourrait faire de plus gros.»

Exterio
Au Café Chaos
Ce soir, demain et samedi à 20 h

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