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Denzel Washington dans The Book of Eli: L'homme post-apocalyptique

Ned Ehrbar - Metro World News

Denzel Washing­ton sait bien que The Book of Eli n’est pas le seul film de science-fiction du genre post-apocalyptique qui existe. Pour éviter de plagier ces autres films, il a tout simplement décidé de ne pas les regarder! «Je favorise généralement cette approche. Je ne les regarde pas, donc lorsqu’il me vient quelque chose à l’esprit, j’ai au moins l’impression que ça vient de moi. Je n’ai pas le goût de commencer à regarder d’autres films et de me dire que je devrais faire tel ou tel truc. Je ne veux pas être pris avec la possibilité d’avoir fait la même chose qu’un autre. C’est peut-être déjà arrivé, mais je ne le sais pas.»

The Book of Eli se déroule en 2043 et suit les pérégrinations d’Eli (Washington) qui cherche à protéger un livre ayant le pouvoir de racheter la société déchue. Interpréter un être solitaire vivant dans un environnement hostile impli­que de devoir faire un certain nombre de cascades, dont  des batailles à l’épée. Il avoue que les cascades ont été dures pour lui. «L’étirement c’est… vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes trop jeune, blague-t-il. Quand on vieillit, c’est bon de s’étirer.»

C’est même nécessaire pour celui qui a insisté pour faire lui-même le plus grand nombre des scènes de ba­garre. Bien qu’il ait beaucoup apprécié l’aspect physique du film, il est maintenant prêt à passer à autre chose. «Il y a une partie de moi qui veut continuer dans cette voie, mais ma partie acteur me dit de laisser l’action de côté, confie-t-il. Je ne suis plus cet homme aujourd’hui, je dois en jouer un autre.»

Une mission
Même s’il cherche à jouer un autre genre de personnage, le lauréat d’un Oscar admet que presque tous les rôles qu’il a joués ont un point en commun. «Presque tous les personnages que j’ai campés ont suivi une évolution spirituelle, souligne-t-il. Même Malcom X a troqué sa haine contre une doctrine complètement différente. Il y a comme un thème récurrent, en ce sens qu’il y a toujours une mission.»

 Un exemple qui illustre bien cette particularité est le rôle qui lui a permis de remporter l’Oscar du Meilleur acteur. «Dans la version originale de Training Day, mon personnage mourait d’une façon plutôt banale. J’ai dit : non! Pour qu’on sente bien que la vie de mon personnage est écÅ“urante, je dois mourir d’une façon écÅ“urante. La première chose que j’aie écrite dans mon scénario a été : « Le salaire du péché est la mort. »»

La morale de l’histoire

Denzel insiste sur le fait qu’il n’est pas intéressé à prendre les spectateurs par la main, même si les films de science-fiction comme The Book of Eli ont tendance à livrer un message moral. Lorsqu’on lui demande ce qu’on doit tirer du film, il répond simplement que ce n’est pas à lui de le dire. «Je ne veux pas analyser le film de manière exhaustive et forcer les gens à le voir à
ma façon, dit-il. Je connais mon personnage et ce à quoi il aspire de scène en scène. Je ne commencerai pas à vous dire ce que je veux que vous tiriez du film, car chacun a sa propre façon de voir les choses.»

The Book of Eli
En salle dès aujourd’hui

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