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Avatar: Dans la peau des Na'Vi

Le nouveau film de James Cameron, Avatar, est clairement une réussite technique, avec son monde en 3D qui relève du génie. Mais au-delà de tout cet emballage visuel, il y a une simple histoire d’amour entre Jake, un soldat humain, et Neytiri, une guerrière Na’Vi, interprétés respectivement par Sam Worthington et Zoe Saldana.

Mais garder cette histoire d’amour vivante en composant avec toutes les contraintes techniques d’un film de science-fiction n’a pas éte une mince affaire, admettent les deux co-vedettes. «On essaie de paraître cool, calmes et détendus, mais je suis certain qu’on a  tous des papillons dans l’estomac et qu’on sue à grosses gouttes, affirme Sam Worthington à l’approche de la sortie du film en salle. Mais il n’y a rien que nous puissions faire maintenant. Nous ne pouvons plus changer le film. C’est bouclé! Mais je suis confiant. J’appuie le produit à 100 % et je soutiens James Cameron.»

Pour Zoe Saldana, camper le rôle de Neytiri, une habitante de la planète Pandora, lui a causé quelques inquiétudes, son personnage étant créé à l’aide d’une technologie de capture de mouvement et d’effets spéciaux. «Je vous mentirais si je vous disais que ça ne m’a pas passé par l’esprit, la vanité faisant partie de la condition humaine, confie l’actrice à propos du fait que, dans le film, on ne voit jamais son vrai visage. Mais je sens que c’est le meilleur rôle qui ait jamais croisé mon chemin. Quand je vois Neytiri, c’est moi que je vois et c’est vraiment extraordinaire d’avoir ce sentiment-là.»

La langue des Na’Vi
Un autre défi qui attendait les acteurs pendant le tournage d’Avatar était celui d’apprendre à maîtriser le langage des Na’Vi, créé pour le film. Cela n’a par contre pas été trop ardu pour Zoe Saldana, dont le langage a été modifié avec sa manière de le parler pendant les répétitions. «La chose la plus difficile pour moi a été de parler anglais avec l’accent Na’Vi. Ç’a été plus dur que tout, affirme celle qu’on a pu voir récemment dans le dernier Star Trek. Pratiquer les arts martiaux, faire du tir à l’arc, monter un cheval sans selle étaient du gâteau en comparaison.»

Sam Worthington ne va pas jusque-là, mais il admet lui aussi avoir travaillé fort. «J’avais déjà assez de problèmes avec mon anglais, auquel je devais donner un accent américain, souligne l’Australien. J’ai utilisé l’approche de mon personnage Jake. Je n’ai pas appris le langage Na’Vi à l’école, je l’ai appris au fur et à mesure. Je crois que cela m’a facilité la tâche.»      

Sigourney Weaver fait la paix avec les  extra-terrestres

Sigourney Wea­ver admet que son rôle de la Dre Grace Augustine dans le film très attendu de James Cameron, Avatar, était quelque chose de nouveau pour elle. «C’était merveilleux de jouer quelqu’un qui finit par trouver le vrai bonheur et sa vraie place dans une vie d’extra-terrestre, spécialement après mon histoire avec ceux-ci», admet en riant l’actrice, qu’on a pu voir dans Aliens.

Weaver joue la directrice d’une équipe humaine étudiant les Na’Vi, un peuple indigène vivant sur une planète extra-terrestre qui pourrait fournir à la Terre un minerai rare pour régler la crise énergétique qui fait rage sur celle-ci. Et celle qui interprète la Dre Augustine s’est réjoui de jouer une femme complexe de la trempe de Grace. «Grace possède une intéressante combinaison de qualités. Elle est pleine d’autorité et d’esprit, mais c’est aussi un être de contradictions, explique celle qui a célébré ses 60 ans cette année. J’admire les femmes qui sont dévouées à  certaines causes et qui vouent leur vie à l’étude
de certains phénomènes.»

L’effet de l’effet
Refaire équipe avec James Cameron, qui a aidé Weaver à renforcer son statut d’icône de la science-fiction avec Aliens, a été une décision facile à prendre. «Il y a beaucoup de gros films qui impliquent des effets spéciaux, souligne-t-elle. James Cameron est le seul réalisateur que je connaisse qui a compris que les effets spéciaux ne servent pas à faire que des effets. Lui, il les utilise pour mettre en valeur la trame émotive de l’histoire et rendre encore plus intense – dans ce cas avec la 3D – l’expérience sensorielle ressentie par le spectateur.»

Étant donné la dimension environnementale de l’histoire que raconte Avatar, Sigourney Weaver admet qu’il y aurait eu une meilleure place pour la première que Londres, alors que la conférence des Nations unies sur les changements climatiques avait lieu en même temps au Danemark.«Je regrette qu’on n’est pas pu faire la première à l’ouverture de Copenhague, confie l’actrice. Vous savez ce que je crois qui va fonctionner? Plusieurs familles vont voir le film et ils vont parler du message que le film véhicule. Je crois que les enfants vont nous appuyer par­ce qu’ils savent que c’est le monde dont ils vont hériter. Je suis une optimiste prudente!»

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En salle dès aujourd’hui

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