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TLMEP: «Je vis avec le personnage de Yanick», dit Patrice Godin, de District 31

Photo: Karine Dufour/ICI Radio-Canada Télé

L’acteur Patrice Godin est revenu dimanche soir sur l’impact qu’a le rôle de Yanick Dubeau dans District 31 – une série regardée par quelque deux millions de Québécois à ICI Radio-Canada Télé –, sur sa propre personne et son quotidien, alors qu’il était sur le plateau de Tout le monde en parle (TLMEP).

«J’ai été très troublé la semaine où je préparais le meurtre de Charlène, jouée par Sophie Desmarais, dans le sous-sol, a confié l’acteur dès le début de l’entrevue. Je suis papa de trois filles, et on s’entend que j’espère qu’elles ne croiseront jamais quelqu’un de cette trempe-là. Je me réveillais la nuit, j’étais habité par le personnage de Yanick, je vis avec.»

Celui qui est aussi auteur a par ailleurs plaisanté sur le regard des gens dans le quotidien, dont certains qui associent son personnage à sa propre personnalité. «Je fais faire des sauts à certaines personnes. Au gym, cette semaine, il y a un gars qui retournait vers le vestiaire, il m’a vu et il a reculé», a-t-il lancé, provoquant les rires de la foule en studio.

Il dit tout de même tenter de «casser l’image» auprès du grand public chaque jour. «En général, je suis assez souriant dans la vie, je veux que les gens le sachent», a-t-il dit à ce sujet. «À la SAQ, une fois, il y a une madame qui m’a regardé d’une drôle de façon. Puis on est partis à rire, et c’était bien correct», a-t-il illustré.

Questionné à savoir s’il pensait que le rôle de Yanick Dubeau allait lui coller à la peau, Patrice Godin s’est fait assez catégorique: «Je ne pense pas. C’est très drôle parce que quand on m’a annoncé pour District 31, les gens disaient qu’ils ne voyaient en moi que le Docteur Morel, de Destinée. Je ne pense plus qu’ils le voient maintenant», a-t-il détaillé.

L’acteur a confié avoir le désir de «bâtir sur autre chose» dans un prochain grand rôle. «Je vais surtout essayer de ne pas prendre un psychopathe, ça aiderait», a-t-il ajouté sur le ton de l’humour.

Patrice Godin a aussi accepté de se confier sur les «grosses crises d’angoisse» qu’il a dû traverser au début de le trentaine, après l’arrivée de ses enfants. «J’avais peur de faire une crise cardiaque, je peux dire que j’avais vraiment peur de mourir, et après, ça devenait la peur d’avoir peur. J’ai décidé après que je ne mourrai pas sur mon divan, mais que je mourrai en allant courir dans le bois», a-t-il considéré.

Depuis, l’acteur court des ultra-marathons pour garder la forme. En 2016, il a notamment complété le Big Foot, un parcours de 335 km dans les montagnes, en 82 heures seulement. «De traverser toute la douleur physique, ça te fait apprendre tes faiblesses, tes lâchetés. C’est un moment que j’ai eu avec moi», a-t-il expliqué.

Le message derrière la course et la persévérance en est un très bon d’ailleurs pour la jeunesse, d’après Patrice Godin. «C’est une façon de dire aux jeunes que oui, il y a des moments rough et qu’il faut s’accrocher à la vie, mais qu’il y a toujours du beau et du bon à travers ça», a-t-il avancé, soulignant que les jeunes ont besoin «de se faire dire qu’on les aime, qu’ils sont aimés et qu’un jour, dans la vie, une porte va s’ouvrir».

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