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Théodore Pellerin: «Genèse est un des plus beaux scénarios que j’aie lus»

Genèse, mettant en vedette Théodore Pellerin, prend l’affiche demain. Photo: Collaboration spéciale
Marie-Lise Rousseau - Métro

«Écriture géniale», «scénario cohérent», «récit universel»… Le comédien Théodore Pellerin n’a que des bons mots pour Genèse, de Philippe Lesage, qui dépeint en trois temps la découverte des premiers sentiments amoureux.

Après avoir remporté près d’une dizaine de prix aux quatre coins du monde l’automne dernier – dont la Louve d’or au plus récent Festival du nouveau cinéma à Montréal –, Genèse prend enfin l’affiche au Québec demain.

En regardant Genèse, on devient le témoin privilégié des premiers émois de Guillaume (Théodore Pellerin), étudiant de 16 ans, et de sa demi-sœur, Charlotte (Noée Nabita), 18 ans. Alors que le premier, drôle, baveux et attachant, développe des sentiments non réciproques pour son meilleur ami, la deuxième s’abandonne dans les bras d’un autre homme après que son petit ami lui eut suggéré de vivre une relation ouverte.

Parallèlement à ces expériences à des lieux d’un conte de fées, on assiste aux balbutiements d’une relation amoureuse entre Béatrice (Émilie Bierre) et Félix (Édouard Tremblay-Grenier), tous deux jeunes pensionnaires d’un camp de vacances.

Métro s’est entretenu en décembre dernier avec l’une des têtes d’affiche du film, Théodore Pellerin.

Qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario de Genèse?
J’avais eu un petit rôle dans Les démons, précédent film de Philippe Lesage, et j’avais vraiment aimé le résultat. Il y avait un langage cinématographique hyper singulier, précis, comme une signature. C’était génial. J’avais vraiment adoré. Et, pour de vrai, Genèse est un des plus beaux scénarios que j’aie lus. C’est cohérent, complet… C’est comme une œuvre littéraire. J’avais l’impression qu’on n’avait pas besoin d’en faire un film tellement le scénario avait sa propre valeur. En même temps, avec Philippe, je pouvais envisager sa façon de réaliser cette histoire.

«Guillaume, dans Genèse, est un jeune garçon qui tombe en amour et pour qui ça ne marche pas. Dit de même, ça ne semble pas super intéressant, mais c’est écrit de façon tellement géniale.» -Théodore Pellerin, au sujet du scénario

Le film est construit de façon atypique. On découvre d’abord votre personnage et sa demi-sœur, puis, à la fin, une tout autre histoire nous est racontée, presque comme s’il s’agissait d’un court métrage à part entière. Aimez-vous jouer dans des projets non conventionnels?
Oui, j’aime ça, et j’ai confiance dans la façon de faire de Philippe. Il amène ses histoires à un niveau universel. Pour Genèse, j’ai l’impression qu’il a posé sa caméra dans le ciel. C’est comme une étude. Il y a quelque chose de très observateur, de quasiment pervers, à regarder ces moments qui sont intimes, mais qui appartiennent un peu à tout le monde d’une certaine façon. Il a fait beaucoup de documentaire avant, et c’est un langage qu’on retrouve vraiment dans sa fiction. Ça fait beaucoup de sens. Il observe ses personnages vivre, et je trouve ça intéressant.

Comment vous rejoint votre personnage de jeune extraverti, qui a de la répartie, mais qui vit toutes sortes de troubles à l’intérieur?
Il est comme tout le monde en fait, c’est ce que je trouve beau. Guillaume est un romantique qui a foi, qui espère quelque chose de grand. Il a le désir de vivre constamment un moment de grâce. Il est à la recherche de la beauté, de l’amour, de la passion, de la vie pleine et grande.

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