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De mères en fils

Otherhood, mettant en vedette Patricia Arquette, Angela Bassett et Felicity Huffman, est offert sur Netflix. Photo: Courtoisie Netflix
Molly Given - Metro World News

 

Otherhood, réalisé par Cindy Chupack, explore les relations familiales complexes de façon hilarante, raconte l’actrice américaine Patricia Arquette à Métro.

La plus récente comédie étoilée de Netflix, mettant en vedette Patricia Arquette, Felicity Huffman et Angela Bassett, s’intéresse aux relations complexes que les mères peuvent avoir avec leurs fils une fois qu’ils ont atteint l’âge adulte.

Ce film chaleureux explore également une étape rarement abordée de la maternité : celle qui arrive lorsque vos enfants n’ont plus besoin de vous pour préparer leurs lunchs, les amener à l’école ou régler leurs problèmes.

Les protagonistes de ce film découvrent que même si leurs enfants n’ont plus besoin de leur aide, ils ont peut-être besoin de s’aider par eux-mêmes.

Otherhood relate l’amitié profonde entre trois mères qui travaillent fort : Gillian (Patricia Arquette), Carol (Angela Bassett) et Helen (Felicity Huffman). Après avoir reçu de flagrants reproches de la part de leurs fils lors de la fête des Mères, les femmes décident de se lancer dans un périple, question de vérifier comment leurs fils s’en tirent, et de découvrir certains côtés moins reluisants de leurs vies.

Étant elle-même maman, Patricia Artquette était à même de comprendre le désir inné de Gillian de simplement voir son fils.

«Je crois qu’elle s’inquiète pour son fils. Ce n’est pas seulement le fait qu’il l’ait ignorée à la fête des Mères ou qu’elle soit fâchée qu’il ne l’ait pas appelée, dit-elle. C’est son instinct maternel qui la mène. Elle veut juste lui demander : “Est-ce que ça va? Es-tu en vie? Manges-tu? Es-tu avec cette fille que je n’aime pas?”»

Bien que le film soit léger, hilarant et très amusant – imaginez les folies que trois femmes ivres d’un certain âge peuvent faire à New York –, il contient également des messages sous-jacents qui valent pour n’importe qui.

«Angela et moi parlions de comment toutes sortes de gens peuvent s’identifier à différentes réalités présentées dans le film. Je pense qu’on peut s’identifier à tous ces personnages à un certain point. Nous avons tous été l’enfant de quelqu’un, ou la mère de quelqu’un, ou bien notre femme l’est», soutient Patricia Arquette.

«Ce film démontre qu’on ne peut pas tenir nos parents pour acquis, même si on le fait inconsciemment. Il nous apprend aussi qu’il y a de saines frontières à établir avec sa famille.» -Patricia Arquette, actrice

En surface, les femmes blâment souvent une autre personne pour leurs relations tendues : la partenaire de leur fils, leur travail, leurs mauvaises habitudes ou même elles-mêmes et leurs habiletés parentales. Cette introspection amène les trois mères à trop en faire pour leurs fils, que ce soit en leur organisant des rendez-vous galants ou même en entrant par effraction dans leur appartement.

Selon Patricia Arquette, Gillian a besoin de réaliser que de trop se concentrer sur la vie des autres ne la satisfera pas ultimement, ce qui peut être une pilule difficile à avaler.

«Je pense qu’elle apprend que son ingérence dans les affaires des autres peut en réalité causer beaucoup de problèmes, qu’elle n’a pas toujours les meilleures réponses et qu’elle doit faire confiance à son fils, commente l’actrice. Je crois aussi qu’elle apprend que son mariage n’est pas aussi parfait qu’elle le pensait, ce qui est difficile à admettre pour elle. Et puis, elle apprend qu’elle doit penser un peu à elle.»

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