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Deux nouvelles fictions québécoises retenues à la Berlinale

La Déesse des mouches à feu à la Berlinale
La Déesse des mouches à feu d'Anaïs Barbeau-Lavalette Photo: Collaboration spéciale Entract Films

La Berlinale continue d’annoncer sa sélection, et Le mal du siècle et La Déesse des mouches à feu en font partie. Ces deux créations québécoises seront en compétition dans la catégorie «Generation» du festival.

Ces deux films s’ajoutent aux côtés de The Twentieth Century, de Matthew Rankin, et de la série C’est comme ça que je t’aime à la sélection québécoise de la Berlinale. Le court métrage d’animation de Catherine Lepage,  Le mal du siècle, et La Déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette sont ainsi les heureux élus de la journée.

Le mal du siècle, hyperperformance anxiogène

«Je rêvais secrètement d’avoir ma première à Berlin. C’est une joie immense que Le mal du siècle y soit sélectionné! À l’ONF, j’ai pu réaliser mon premier film en suivant mon instinct. Cette reconnaissance me confirme qu’en adoptant un point de vue personnel et sincère dans la création, on touche à l’universel» s’est réjouie la réalisatrice Catherine Lepage dans un communiqué. Son court métrage sera projeté en première internationale à Berlin.

Dans Le mal du siècle, une jeune femme essaie de se raconter sous son meilleur jour mais ce qui se passe sous les yeux des spectateurs est aux antipodes du discours. «Avec son premier film, Catherine traite avec humour d’un mal qui peut affecter tout le monde» témoigne le producteur de l’Office national du film (ONF) Marc Bertrand.

Catherine Lepage, avant tout illustratrice et auteure, avait déjà vu son court métrage récompensé du Prix du public de la compétition internationale et d’une Mention spéciale du jury de la compétition canadienne lors derniers Sommets du cinéma d’animation de Montréal.

Les premiers pas de La Déesse des mouches à feu

Pour le film d’Anaïs Barbeau-Lavalette, il s’agit d’une primeur mondiale. «C’est tellement émouvant de savoir que le Festival de Berlin a senti que notre Déesse des mouches à feu, pourtant si Québécoise (par sa langue, sa musique – très présente dans le film – ses références), pouvait résonner de façon internationale», confie-t-elle.

«Ça me confirme que plus on se raconte de proche, plus on touche profondément, et de façon large. Le Festival de Berlin est un grand festival, le vrai rendez-vous des cinéphiles du monde entier», conclut la cinéaste qui s’exprimait dans un communiqué.

La Déesse des mouches à feu est une histoire d’adolescence, celle de Catherine, et du divorce de ses parents adaptée du roman à succès de Geneviève Pettersen. Le film, dont les acteurs et actrices Kelly Depeault, Caroline Néron, Normand D’Amour ou encore Antoine Desrochers sont au générique, prendra l’affiche cet automne.

D’autres Canadiens à la Berlinale

Dans la section «Forum», dans laquelle concourt The Twentieth Century, on retrouve aussi Anne at 13,000 ft de Kazik Radwanski et The Two Sights de Joshua Bonnetta. The Sun de Kika Thorne figure également sur la liste des sélectionnés à «Forum Expanded».

Le film sur les autochtones NDN Survival Trilogy de Thirza Cuthand sera quant à lui présenté à l’ambassade du Canada à Berlin pendant le festival.

Et ce n’est pas tout, puisque quatre courts métrages représenteront le Canada à la Berlinale «Shorts». Parmi eux, deux sont québécois: Celle qui porte la pluie de Marianne Métivier et Écume d’Omar Elhamy.

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