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Musique: on a écouté pour vous Ada Lea, The Weeknd et Rouge Pompier

Musique: on a écouté pour vous Ada Lea, The Weeknd et Rouge Pompier
«Woman, here» d'Ada Lea Photo: Collaboration spéciale

Cette semaine, l’équipe de Métro partage avec vous les critiques des nouveaux albums d’Ada Lea, de The Weeknd et de Rouge Pompier.

••••• Sublime   •••• Excellent   ••• Bon   •• Moyen   • Sans intérêt

Ada Lea

Woman, here

•••½

Rêverie introspective

La musique du deuxième disque d’Ada Lea est tout ce dont on a besoin en ces temps difficiles d’isolement social. Comme la Montréalaise le dit si bien en anglais au début de sa mélancolique, et pourtant si lumineuse, chanson woman, here, «ça prendra le temps que ça prend». Mais la solitude est tout de même plus plaisante avec son EP dans les oreilles. Ses quelques titres en appellent ainsi à l’introspection, et font écho aux rêveries les plus douces. Peut-on espérer une suite?
Amélie Revert

The Weeknd

After Hours

•••

Frisson rétro

La pochette du nouvel album de The Weeknd, After Hours, montre Abel Tesfaye, le visage souriant et ensanglanté. Un bon apéritif de ce qui vient tout au long du quatrième opus de l’artiste canadien. Décoré de sonorités sinistres et électriques, After Hours est le produit le mieux équilibré de la discographie de la star de la pop. Mais pour chaque point culminant – comme l’hymne rétro Blinding Lights –, l’album compte aussi son lot de productions fades, échos des vieilles habitudes du chanteur. Dans l’ensemble, un bon pas vers l’avant pour The Weeknd.
François Carabin

Rouge Pompier

Neve Campbell

••½

Criard

Rouge Pompier porte parfaitement son nom. Le duo verdunois ne fait pas dans la subtilité et propose un rock lourd qui rentre dedans. Neve Campbell, leur troisième album, poursuit dans la même voie que leurs opus précédents, Kevin Bacon et Chevy Chase (décidément, les acteurs américains sont une source d’inspiration inépuisable.) Si l’ensemble est efficace et plaira aux amateurs de gros riffs, la formule guitare-batterie s’épuise par moments et peu devenir lassante. On apprécie donc les chansons qui ont davantage d’envergure comme Un ours qui pleurait dans l’téléphone, qui se termine à gros renforts de saxophone.
Benoit Valois-Nadeau

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