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Pop Montréal: une édition «COVID» plus modeste et locale

Portrait en noir et blanc d'Elizabeth Powell, chanteuse et guitariste du groupe Land of Talk, qui vient de sortir l'album Indistinct Conversations.
Elizabeth Powell, chanteuse et guitariste du groupe Land of Talk, qui prendra part à la prochaine édition de Pop Montréal. Photo: Joseph Yarmush/collaboration spéciale

Une cinquantaine d’artistes, des concerts de trente minutes et seulement trois salles de spectacles: la programmation de Pop Montréal 2020 peut paraître chiche lorsqu’on la compare aux éditions précédentes. Et pourtant sa tenue a tout pour réjouir les amateurs de musique.

Pop Montréal nous a habitués à des affiches qui donnent le tournis avec plusieurs centaines d’artistes, provenant souvent de l’international, réparties dans une trentaine de salles.

Cette «édition COVID», comme l’appelle le directeur créatif du festival Dan Seligman, est évidemment beaucoup plus axée sur les artistes québécois et canadiens, dans un nombre de salles limitées.

«Nous sommes chanceux, nous avons toujours occupé de petites salles et notre format permet de s’adapter, explique le directeur créatif de Pop Montréal. On n’a pas besoin de jouer devant des foules de 15 000 personnes comme Osheaga ou le Festival de Jazz.» Dan Seligman, directeur créatif de Pop Montréal

Parmi les artistes qui prendront part à l’événement, on retrouve notamment la Torontoise d’origine colombienne Lido Pimienta, gagnante du prix Polaris 2017, la rappeuse montréalaise Backxwash ou le groupe local Land of Talk.

Les trois ont en commun d’avoir lancé un album pendant la pandémie, sans avoir eu la chance de le défendre sur scène.

«On est content d’avoir la chance de permettre aux artistes locaux de monter sur scène et d’être vu, mentionne Dan Seligman. Dans le passé, on a souvent misé sur des têtes d’affiche internationales qui excitaient la scène locale, qui ont peut-être fait ombrage aux artistes locaux. Cette année, on leur donne toute la place».

Sécurité d’abord

Avec MUTEK et le Festival de musique émergente (FME), Pop Montréal fait partie des premiers événements musicaux québécois d’envergure à retrouver le public en salles.

L’organisation assure que les mesures de sécurité seront très strictes dans les trois salles retenues : le Rialto, le Ministère et au Ursa.

Les spectateurs devront s’enregistrer à l’entrée et être assis en tout temps, tandis que le port du couvre-visage sera obligatoire. Les concerts sont également limités à seulement 30 minutes, quoique certaines représentations pourraient s’étirer à 45 minutes selon Dan Seligman.

Les salles pourront accueillir environ 25% de leur capacité.

«La pandémie dure maintenant depuis 6 mois, il faut trouver un moyen de vivre avec et de s’adapter, explique le directeur créatif de Pop Montréal. On croit que c’est possible d’avoir du plaisir en écoutant de la musique, tout en étant dans un environnement sécuritaire.»

Du 23 au 27 septembre

Portrait en noir et blanc d'Elizabeth Powell, chanteuse et guitariste du groupe Land of Talk, qui vient de sortir l'album Indistinct Conversations.
Elizabeth Powell, chanteuse et guitariste du groupe Land of Talk, qui prendra part à la prochaine édition de Pop Montréal.

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