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Enola Holmes: «Millie Bobby Brown est une force de la nature extraordinaire»

Enola Holmes: «Millie Bobby Brown est une force de la nature extraordinaire»
Millie Bobby Brown dans Elena Holmes Photo: Collaboration spéciale

Millie Bobby Brown joue la sœur de Sherlock Holmes dans Enola Holmes, sorti récemment sur Netflix. Deux fois récompensé aux Emmy, le réalisateur Harry Bradbeer, a donné à Métro plus de détails sur le tournage de ce film familial.

Sherlock Holmes est une figure littéraire mystérieuse. C’est pour cela que de nombreuses adaptations de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle ont été créées. Depuis le 23 septembre, un nouveau film, tout aussi mystérieux, baptisé Enola Holmes, basé sur la série de livres du même nom de Nancy Springer, est disponible sur Netflix.

Il met en scène, Millie Bobby Brown (Stranger Things) dans le rôle de la très intelligente Enola, Helena Bonham Carter dans celui de la mère peu orthodoxe, Henry Cavill dans le costume du célèbre détective et Sam Clafin dans le rôle de Mycroft, le frère aîné.

La jeune Enola vit avec sa mère qui l’a élevée d’une manière particulière, autour de livres et de nombreuses activités physiques. Sa vie change lorsque sa mère disparaît et se retrouve face à ses frères qu’elle connaît à peine.

Harry Bradbeer, dont le nom est associé à l’acclamée série britannique Fleabag, a réalisé le film.

«Je n’avais jamais été intéressé à faire un film familial, mais celui-là avait l’air subversif, téméraire et particulier. J’ai aimé l’excentricité d’Enola. Je pense que c’est ce que l’on retrouve dans mon travail, outre le côté féministe. C’était l’opportunité de retrouver un petit côté Fleabag», explique-t-il à Métro.

«Je n’avais jamais été intéressé à faire un film familial, mais celui-là avait l’air subversif, téméraire et particulier.» – Harry Bradbeer, réalisateur

«Ce qui est nouveau c’est que l’action se déroule en 1884 et non au XXe siècle. Les choses étaient vraiment différentes, et à cette époque, vous pouviez avoir de sérieux problèmes si vous ne portiez pas de corset. Et Enola tient aussi tête à ses frères aînés», poursuit Harry Bradbeer.

Briser le quatrième mur

Pour attirer les plus jeunes spectateurs, le réalisateur a choisi de «briser le quatrième mur» pour plus d’immersion.

«J’aime l’idée de regarder et de s’adresser à la caméra dans certains moments du film. Enola emmène les spectateurs avec elle dans l’aventure. C’est comme si elle leur disait : “J’y vais, vous venez?”»

Au sujet de Millie Bobby Brown qui, à 16 ans, est également productrice du film avec sa sœur, Harry Bradbeer ne tarit pas d’éloge.

«Millie est une force de la nature extraordinaire. J’ai adoré travailler avec elle. Elle est immédiatement venue avec des idées sur ce qu’elle ressentait à propos de la nouvelle. Elle est énergique est confiante et elle n’a pas peur de prendre des risques et d’improviser. Elle a été très courageuse, au-delà des scènes d’actions, elle devait aussi montrer ses sentiments.»

Tout au long du film, on peut voir Millie Bobby Brown et Helena Bonham Carter, ainsi que d’autres femmes, dans des scènes demandant beaucoup de force physique.

«On a aimé le fait qu’elle [la mère d’Enola Holmes] soit forte. Elle est comme une maman lion, mais n’a aucune compassion pour sa fille. Helena a beaucoup aimé les répétitions, elle était très fière. Elle a même envoyé quelques vidéos à son ex, Tim Burton, pour qu’il voit ce qu’elle faisait», raconte Harry Bradbeer.

«Je pense que Millie Bobby Brown se débrouillera incroyablement bien dans les prochaines années. Elle sait ce qu’elle veut faire et est très terre-à-terre. Elle est très intelligente et a des bonnes personnes autour d’elle.»

Enola Holmes a également reçu des critiques positives. «Nous parlons de faire des suites, mais je ne peux pas en dire plus», dit-il.

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