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S’engager pour la transition écologique grâce au festival Ciné Vert

documentaires Ciné Vert
«The Great Green Wall» de Jared P. Scott Photo: Collaboration spéciale Ciné Vert

Ciné Vert, le festival de documentaires sur l’environnement, est de retour en ligne jusqu’en mars 2021 à raison d’une projection par mois. Plusieurs films seront ainsi disponibles gratuitement sur la plateforme Tënk. Tous seront accompagnés d’un panel de discussion.

Parmi les documentaires sélectionnés à Ciné Vert, The Great Green Wall de Jared P. Scott ouvre cette deuxième édition axée sur la transition écologique. Comme l’a confié Yasmina Britel à Métro, le festival «se veut un pôle de convergence et un lieu de départ vers l’action en favorisant la mobilisation citoyenne».

The Great Green Wall (2019) suit l’artiste malienne Inna Modja du Sénégal à l’Éthiopie pour découvrir le projet de faire pousser un mur d’arbres de 8 000 km. L’objectif de cette grande muraille verte est de protéger le Sahel pour lutter à terme contre la désertification liée changements climatiques, mais aussi d’éviter les conflits et les migrations. Ce road trip musical agit comme une prise de conscience sur ce qui n’est plus seulement un enjeu africain, mais bien mondial.

Le documentaire est disponible à Ciné Vert jusqu’à vendredi minuit. Une discussion sur les thèmes abordés dans The Great Green Wall aura lieu jeudi à 19h30 en direct sur Facebook.

Pouvez-vous nous en dire plus sur film d’ouverture, The Great Green Wall?

Le projet qui date des années 2000 est très ambitieux. Le réalisateur suit la musicienne très engagée – dans la défense des droits des femmes, entre autres – Inna Modja pour nous aider à mieux comprendre les tenants et les aboutissants de cette «ceinture verte». Nous la suivons dans son périple à la rencontre de musiciens, de citoyens, d’agriculteurs, de groupes écologistes de la région. Le documentaire est super positif. C’est une vision de la prise en charge de l’Afrique par l’Afrique. J’apprécie aussi la représentation de la femme dans le film. L’autre point fort de The Great Green Wall est qu’il est grand public. C’est pourquoi on l’a choisi pour ouvrir Ciné Vert.

Le film sera accompagné d’un panel de discussion ce soir. Simon Côté, d’Arbre-Évolution, et Lorene Cristini, de l’Observatoire québécois des inégalités, seront présents. Ils feront des ponts entre les enjeux qui sont traités dans le film et la situation au Québec et au Canada.

Ciné Vert est un festival de films documentaires très jeune. Quelles sont vos intentions?

Ciné Vert – une coproduction entre Suco et Funambules Médias – propose une sélection nationale et internationale de documentaires sur l’environnement. Les enjeux environnementaux – des changements climatiques à la perte de biodiversité – sont en effet déterminants pour l’avenir. Au Québec, et ailleurs dans le monde, on parle de plus en plus d’une transition écologique qui est nécessaire. Celle-ci appelle à revoir certaines conceptions, comportements et modes de vie. Dans ce contexte, je pense qu’engager les collectivités et leur donner des moyens pour passer à l’action est primordial. Les citoyennes et les citoyens manquent souvent d’espace pour mettre en oeuvre leurs idées. Le festival veut donc soutenir positivement leur implication pour qu’ils apportent des changements à leur échelle, bien sûr. Nous nous définissons comme un évènement à caractère artistique et social, car nous voulons vraiment créer ces espaces d’échange et de convergence.

Il n’y a pas uniquement des projections à Ciné Vert. Quelles sont les activités connexes?

En plus des panels de discussion autour des documentaires, nous avons une exposition virtuelle d’art visuel sur la transition écologique (jusqu’au 5 décembre), une soirée de courts métrages ainsi que plusieurs tables rondes et conférences qui tournent autour des enjeux environnementaux. Nos intervenants viennent d’horizons assez complémentaires d’ailleurs, dont Josée Duplessis, directrice de la Maison du développement durable, et Alexandre Warnet, fondateur et président de Laval en transition. Le 11 février, nous avons aussi un panel sur le rôle des médias face à la crise environnementale.

Enfin, la situation sanitaire nous a obligé à migrer nos activités en ligne. Nous en sommes finalement super contents car le web a l’avantage de rejoindre des publics inespérés, comme ceux qui vivent dans des régions éloignées et même à l’international.


Les autres documentaires à Ciné Vert

  • La vie est dans le pré d’Éric Guéret, du 9 novembre à 19h jusqu’au 12 novembre 2020 à minuit
  • L’homme a mangé la terre de Jean-Robert Viallet, du 8 décembre à 19 h jusqu’au 11 décembre 2020 à minuit
  • Pas d’or pour Kalsaka de Michel K. Zongo, du 26 janvier à 19h jusqu’au 29 janvier 2021 à minuit
  • La baleine et le corbeau de Mirjam Leuze, du 23 février à 19h jusqu’au 26 février 2021 à minuit

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