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7e ciel: on craque pour «Dancing at Dusk…», «Paradis Artificiels», «Judy vs Capitalism»…

7e ciel Dancing at Dusk

Les journalistes de Métro vous présentent leurs sept coups de cœur culturels de la semaine, dont Dancing at Dusk, Paradis artificiels de thaïs et Judy vs Capitalism.

Dancing at Dusk – A moment with Pina Bausch the Rite of Spring

À défaut d’assister en personne à  cette interprétation puissante du Sacre du printemps, on a la chance d’admirer la chorégraphie de Pina Bausch reprise par l’École des Sables sur nos écrans grâce à cette magnifique captation. Lorsque la troupe a appris qu’elle ne pourrait voyager avec son œuvre à cause de la pandémie, elle a eu la brillante idée de l’immortaliser sur une plage du Sénégal au coucher du soleil. Le résultat est à couper le souffle. À l’image de la musique évocatrice de Stravinsky, l’interprétation des 38 danseurs est poignante, intense et criante de beauté. Leurs gestes tout en ondulations et en tremblements traduisent des thèmes chargés comme la violence des relations hommes-femmes. En plus de présenter la chorégraphie et les coulisses de sa création, le diffuseur Danse Danse a pris soin de contextualiser cette œuvre incontournable.
Offert en ligne jusqu’au 28 octobre sur le site de Danse Danse
Marie-Lise Rousseau

Paradis artificiels

Après une belle prestation à POP Montréal le mois dernier, thaïs vient enfin de sortir son premier EP. Parfois méditative, souvent obscure mais toujours délicate, la musique de l’autrice-compositrice-interprète mont- réalaise nous fait planer au-dessus de nos amours perdues. Et pourtant, c’est tellement réconfortant partager notre solitude avec cette artiste promise à un bel avenir. On attend avec impatience le lancement virtuel de Paradis artificiels, aujourd’hui à 16h sur la chaîne YouTube de MAI/SON, pour entendre La Nuit te ressemble en direct.
Sur les plateformes d’écoute dès aujourd’hui
Amélie Revert

 

Pierre et le loup

Alors que le temps gris s’installe, le Théâtre du Nouveau Monde s’est allié avec l’Orchestre Métropolitain pour offrir une adaptation lumineuse – et virtuelle, pandémie oblige – du célèbre conte pour enfants rédigé dans les années 1930 par le compositeur russe Sergueï Prokofiev. Tout au long de cette pièce, mise en scène par Lorraine Pintal, le parcours des personnages est rythmé par la performance des différents musiciens chevronnés présents sur scène. Une pièce joyeuse à voir en famille.
En ligne jusqu’au 25 octobre
Zacharie Goudreault

«SEXE pour un cinéma subversif» dans 24 images

Pour son numéro 196, la revue aborde une question fort intéressante : la sexualité au cinéma serait-elle une transgression? De Cronenberg (dont le Crash a inspiré la couverture) à Almodóvar en passant par la pornographie alternative et Catherine Breillat, on se pourlèche allègrement de chacune des pages. On prend aussi un malin plaisir à feuilleter le dossier «80 films qui osent» sur l’évolution des représentations du sexe dans le 7e art.
En kiosque
Amélie Revert

Judy vs Capitalism

Le documentaire de Mike Hoolboom brosse un portrait riche et précieux de la féministe et activiste canadienne Judy Rebick. Les six chapitres qui s’enchaînent brillamment grâce à un formidable montage d’archives nous en disent davantage sur cette figure contemporaine qui a fait de sa vie une lutte pour les minorités. Le film a par ailleurs reçu le Grand prix du FNC.
Jusqu’au 31 octobre sur online.nouveau cinema.ca
Amélie Revert

Mon amie Agnès

La jeune Katherena se sent seule depuis qu’elle a déménagé à la campagne avec sa mère, loin de leur ville au bord de mer où vivait le reste de sa famille et ses amis. Jusqu’à ce qu’elle se lie d’amitié avec sa voisine Agnès, une dame âgée qui fait de l’artisanat. Dans ce touchant récit réparti sur quatre saisons, l’autrice et illustratrice crie et métis Julie Flett transmet avec beaucoup de douceur et de poésie la richesse des relations intergénérationnelles. En prime, elle nous apprend quelques mots en langue crie.
Aux éditions de La Pastèque
Marie-Lise Rousseau

Undine

Undine donne des conférences sur Berlin. Quand elle rencontre Christoph, sa vie bascule. Comme souvent chez Christian Petzold, si les personnages sont ancrés dans leur contexte social ou historique, ce sont leurs passions foudroyantes qui les définissent. L’étrangeté ambiante, dont on ne sait si elle tient de l’ordre de la fable ou du rêve, nous tiraille entre deux extrêmes : la froideur et le mélodrame. Il reste encore quelques jours pour profiter de ce qui pourrait être le film le plus romantique de ce cinéaste de la nouvelle vague allemande.
Jusqu’au 31 octobre au online.nouveaucinema.ca
Céline Gobert


Et on se désole pour…

Le harcèlement dans le milieu littéraire

Le chiffre donne froid dans le dos : une autrice sur trois serait victime de harcèlement sexuel et/ou psychologique, selon un récent rapport de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ). Et ce n’est pas tout : une écrivaine sur sept aurait même subi  des attouchements. Toute cette culture toxique est largement dénoncée dans l’enquête qui déplore notamment qu’aucun réel pouvoir syndical n’existe.
Amélie Revert

 

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