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Hangover 3: un tout dernier lendemain de veille

Photo: Melinda Sue Gordon/Warner Bros

L’acteur comique Zach Galifianakis donne une profondeur jusqu’ici insoupçonnée à son personnage débridé dans le troisième et dernier – il le promet – volet de la franchise Hangover.

Un voyage de plus à Las Vegas avec les copains? Pourquoi pas? Dans The Hangover Part III (Lendemain de veille 3) Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Alan (Zach Galifianakis) se retrouvent pour un dernier road trip qui tourne mal. Seulement, cette fois, le copain blagueur qu’était le Alan de Galifianakis jusqu’à présent devient le personnage principal, ce qui était a priori une proposition plutôt risquée – selon Galifianakis, du moins. Métro s’est entretenu avec l’acteur.

Alan est vraiment mis en avant dans ce troisième volet.
Oui, aussi décourageant que ça puisse être. (Rires) Je veux dire, on verra si le public pense qu’une histoire qui tourne autour d’Alan est assez intéressante pour un film complet – ça fait beaucoup d’Alan! Mais ça m’excitait d’explorer ce personnage un peu plus en profondeur plutôt que d’en faire quelqu’un d’unidimensionnel qui est juste étrange et qui fait des déclarations à l’emporte-pièce. Dans ce troisième volet, il a un arc émotionnel plus développé, et ça me plaît. Il n’est plus seulement le blagueur de service. Je ne sais pas ce qui se passera avec lui à la fin, c’est une fin assez ouverte, mais au moins, il semble sur la bonne voie.

J’allais vous demander où vous le voyiez dans cinq ans.
À la tête du Tea Party. (Rires) Non, je ne sais pas. J’espère qu’il sera marié, et il se rendra sûrement souvent devant chez Phil, il klaxonnera pour voir s’il est là, et de temps à autre Phil viendra lui dire bonjour.

Cet épisode est censé être le dernier. Pourquoi la trilogie est-elle la forme la plus courante pour les séries de films?
Il ne faut pas exagérer, je pense. Après le premier volet, on aurait pu arrêter et ça m’aurait convenu, honnêtement. Mais c’est si agréable de faire ces films, et je me suis dit qu’au final, il y avait plus à explorer. Mais après un troisième épisode… Il faut partir quand on est encore au sommet. Je ne me suis jamais posé la question au sujet du truc des trilogies. Ce qui est bien à propos d’un troisième épisode, c’est qu’il permet de dire au revoir convenablement. Avec un deuxième film, on n’a pas le temps de faire de vrais adieux. Celui-là, c’est plus un vrai adieu.

Les films de la série Hangover ont eu un succès phénoménal. Si c’est le cas pour celui-là aussi, aurez-vous à convaincre l’équipe de renoncer à un quatrième?
Ce n’est pas une bonne idée de faire des films pour des motifs purement économiques. En tant qu’artiste, qu’acteur, on veut se mettre au défi, essayer des choses nouvelles, des rôles différents, et dans ce cas-ci, c’est le temps de passer à autre chose. Je pense que tout le monde est d’accord là-dessus, le réalisateur et les autres comédiens – et ce n’est pas parce qu’on n’aime pas la série, au contraire. C’est parce qu’on l’aime qu’on ne veut pas faire un quatrième film.

Parlant d’expériences

nouvelles, vous tournez présentement dans Birdman, une comédie d’Alejandro Gonzalez Iñarritu, qui est connu pour des films pas très joyeux. C’est bien une comédie, et Alejandro n’en avait pas encore fait. C’est un grand cinéaste, évidemment. Le peu que je peux vous révéler, c’est qu’on sait qu’on est entre les mains d’une équipe très expérimentée et d’un grand réalisateur. Ç’a été une expérience géniale pour moi. Je suis là, avec ces acteurs très sérieux qui ont tenu de grands rôles. Je pense que je suis le seul de la distribution à n’avoir jamais gagné de prix – et ça risque de rester comme ça pour le reste de ma carrière, mais c’est plaisant d’être avec des acteurs sérieux qui jouent dans une comédie pour une fois.

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