Soutenez

Questions en rafale avec l’auteur Vic Verdier

Photo: Collaboration spéciale

Vic Verdier, de son vrai nom Simon-Pierre Pouliot, a étudié l’histoire et les communications à l’université. Il est blogueur et travaille depuis plus de 10 ans pour le Cirque du Soleil. L’Imprimeur doit mourir est son quatrième livre.

En une phrase, de quoi traite votre dernier livre?
C’est un thriller qui se déroule en 1919; ça parle du retour des soldats après la guerre, de marginaux qui se côtoient dans un bordel, de déshéritage, d’hydravion, de paquebots, de roman-feuilleton et d’un imprimeur qui se refuse à mourir.

Que lisez-vous présentement?
Je viens de finir la Trilogie berlinoise de Philip Kerr et je me suis lancé dans The Luminaries d’Eleanor Catton.

Qui sont vos trois auteurs préférés?
Elmore Leonard, Alexandre Dumas et Tonino Benaquista… si vous avez de la place pour un quatrième, je choisis San Antonio.

Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
La conjonction entre mon besoin de m’évader et le temps passé dans le trafic au nord de Montréal. C’est une recette pour avoir envie d’écrire des romans.

Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
Je laisse frémir une idée pendant quelque temps, jusqu’à ce que j’atteigne l’ébullition. Ensuite, je m’ouvre un document dans le logiciel de traitement de texte, ce qui me donne le prétexte pour m’adonner à une forme de fétichisme:

  1. Jeter sur papier un titre de travail
  2. Rédiger deux ou trois lignes d’idées par chapitre sur des pages distinctes
  3. Choisir les différentes typographies qui vont me servir tout au long de l’écriture. Après, je peux commencer.

En tant qu’auteur(e), quelle est votre plus grande peur?
Que mes lecteurs n’aient pas eu un bon moment de lecture.

Quelle est votre expression ou citation favorite?
«Il n’est point meilleur torche cul qu’un oison bien duveteux, pourvu qu’on lui tienne la tête entre les pattes.» François Rabelais, Gargantua. C’est fantastique, non? On dirait qu’on a caché une pub de Royal ou de Cottonel, 500 ans d’avance, dans un des textes fondateurs de la littérature française!

Quel livre auriez-vous aimez écrire?
Le comte de Monte-Cristo, pas vous?

Quel est votre pire défaut en tant qu’auteur?
Me laisser emporter par le plaisir d’écrire et en faire plus que nécessaire. J’y travaille.

De quoi êtes-vous le plus fier?
D’avoir développé un ton propre à Vic Verdier et de sentir que je peux le déployer dans une foule de directions à la fois.

Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Écrire des dialogues! Et savoir en même temps qu’on n’a jamais fini de devenir dialoguiste.

L'imprimeur doit mourir
L’imprimeur doit mourir

XYZ

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.