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Rogers s'oppose au prix plafond du forfait de base

GATINEAU, Qc – L’un des plus importants câblodistributeurs canadiens rejette l’idée de permettre aux Canadiens de choisir les chaînes auxquelles ils souhaitent s’abonner.

Rogers Communications a cependant déclaré au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC) qu’il appuyait la recommandation d’offrir à ses abonnés un plus petit forfait de base.

L’entreprise croit cependant que le prix de ce forfait de base ne devrait pas être plafonné et qu’il devrait inclure les principales chaînes américaines. Rogers a également rejeté la proposition d’interdire la substitution simultanée de la publicité pour remplacer les messages américains par des messages canadiens.

Le CRTC tient pendant deux semaines des audiences publiques sur la façon dont les Canadiens reçoivent leur contenu télévisuel et les coûts qui y sont associés.

L’une des propositions, appuyée par le gouvernement fédéral, consiste à mettre en place un système de télévision à la carte, qui permettrait aux clients des câblodistributeurs de choisir eux-mêmes les chaînes auxquelles ils souhaitent s’abonner, en plus de celles incluses dans un petit forfait de base constitué de chaînes canadiennes.

Le CRTC songe également à limiter le coût mensuel de ce service de base entre 20 et 30 $.

Rogers a aussi critiqué la proposition d’inclure dans les revenus des câblodistributeurs les sommes tirées des services en ligne. Le président de Rogers, Keith Pelley, croit que cette décision désavantagerait les fournisseurs de services en ligne canadiens comparativement aux diffuseurs en ligne non traditionnels comme Netflix.

Les gouvernements de l’Ontario et du Québec, en plus de Radio-Canada et de différentes organisations culturelles, ont suggéré aux CRTC de réglementer Netflix et les autres services de vidéo en ligne, afin de les forcer à contribuer au système de production de contenu canadien.

Le gouvernement Harper a cependant averti le CRTC qu’il rejetterait toute tentative de créer ce qu’il appelle une «taxe Netflix».

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