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Le retour de Lance et compte: «Go, go go!»

Photo: Eric Myre

Lance et compte est de retour sur les ondes de TVA pour une neuvième saison, la dernière… probablement.

On le sait, même si la neuvième saison de Lance et compte est présentée comme «La finale», son auteur Réjean Tremblay n’exclut pas la possibilité d’«une prolongation et d’une fusillade»: «Déjà, à la fin de la première saison, pour moi, c’était fini. Chaque fois qu’une saison achève, ça pourrait être la fin. C’est cliché, mais c’est le public qui décide.»

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle mouture a vraiment été conçue comme si elle était l’ultime, et plusieurs boucles y seront bouclées, raconte le réalisateur Frédérik D’amours (Lance et compte: le film et Lance et compte: La déchirure). «Et je me suis fait plaisir», sourit-il, en évoquant certaines scènes «boostées» à la testostérone, aux ralentis évocateurs et à la musique appuyée qu’ont pu voir les journalistes mardi, à l’occasion du visionnement des deux premiers épisodes.

Deux épisodes dans lesquels, en vrac, Suzie et Marc (Marina Orsini et Marc Messier) essaient d’avoir un bébé par fécondation in vitro; Philippe Lalumière (Dave Morissette), fraîchement laissé par son conjoint, est aux prises avec des problèmes de consommation et de violence excessive sur la glace… Quant à Guy Lambert (Jason Roy-Léveillée), le capitaine du National de Québec, il s’achète un hélicoptère pour visiter sa copine à Roberval, une nouvelle qui se retrouve à la une du Matin après une rencontre avec la journaliste Ilsa Trépanier (rôle pour lequel Bianca Gervais, enceinte lors du tournage, a été remplacée par Sarah Dagenais-Hakim). Guy doit aussi composer avec l’arrivée au sein du National de Roma Gauthier (Sébastien Delorme), ancien capitaine du Canadien qui veut visiblement prendre sa place à la tête de l’équipe… «On s’est rendu compte que pour rendre les histoires meilleures, il fallait qu’elles soient liées au ‘‘noyau’’ du National, fait remarquer la productrice, Caroline Héroux. Chaque ligne directrice a donc été développée selon la façon dont elle affecte l’équipe.»

«Comme c’est la dernière saison, on ne s’est mis aucune limite, il y a des punchs et des revirements à chaque épisode, comme dans les séries américaines. Réjean Tremblay n’épargne personne!» – Caroline Héroux, productrice de Lance et compte

«Cette saison était encore plus centrée sur le hockey, ce qui m’a plu, fait valoir Frédérik D’amours. Dès le départ, le retour de Jacques Mercier (le président-directeur général du National, Yvan Ponton), quand on l’oppose à Marc Gagnon (entraîneur du National), a créé une belle dualité. Mercier, c’est un bon bad guy, on l’aime comme on aime Darth Vader ou Hannibal Lecter!»

«Les flammèches entre eux sont naturelles, tout comme celles entre Roma et Guy, affirme Réjean Tremblay. En fait, cette saison a été beaucoup plus facile à écrire que la précédente, les personnages étaient vivants dans ma tête. J’ai aussi une banque d’histoires incroyables avec tout ce que je sais des coulisses du hockey, mais qui n’est pas dans les journaux.»

La neuvième saison de Lance et compte comprendra 10 épisodes.

Lance et compte
À TVA
Dès lundi à 21 h

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