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Cette semaine, on craque pour: Saul Williams, Better Call Saul, Philippe Laprise…

Cette semaine, on craque pour… Saul Williams, les promesses de Better Call Saul, le robot Fifty Shades of Grey, Hilary Swanks dans The Homesman, Roy Dupuis dans Ceci n’est pas un polar, Épopée Nord et Laprise plus sexy que jamais.

1. La conférence de Saul Williams
Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, le Centre Phi accueillait hier le poète, activiste, rappeur et acteur de Newburgh, New York, Saul Williams. Ce passage a été l’occasion d’assister à une bouillante discussion animée par  le journaliste montréalais The Narcicyst, durant laquelle Saul a parlé, avec un souffle et un charisme immenses, de ses sœurs aînées qui lui ont inspiré son amour des mots, de la montée du hip-hop underground dans les années 1990, de sa passe trip-hop, de Ferguson, où «bien que les médias aient détourné le regard, il se passe des choses tous les jours»  et même… de la création de NSYNC. De la visite (et un moment) rares. (Natalia Wysocka)

2. Les promesses de Better Call Saul
On était curieux de découvrir Better Call Saul, le spin-off de Breaking Bad – même si on était déjà un peu converti. Verdict: prometteur! Les fans de Breaking Bad retrouvent la patte de son créateur, Vince Gilligan, les décors du Nouveau-Mexique et certains personnages, dont, évidemment, l’avocat-magouilleur. S’il n’est pas encore Saul Goodman, mais Jimmy McGill, on observe déjà chez lui cette capacité à trouver les mots pour sauver sa peau. Avis aux non-fans: les deux premiers épisodes ont tout pour en faire une des meilleures «dramédies» de l’année. Sur AMC. (Baptiste Barbe)

3. Le robot Fifty Shades of Grey
Le roman Fifty Shades of Grey – dont l’adaptation cinématographique débarque en salle aujourd’hui – est mal écrit. Ça, même les fans les plus fervents peuvent l’admettre (disons que le but du roman n’est pas de gagner un prix Nobel de littérature). Mais voilà que la conceptrice web Lisa Wray a créé un algorithme qui construit aléatoirement des passages à la Fifty Shades. Le résultat est à s’y méprendre. Donc, oui, l’auteure E. L. James a aussi peu de talent qu’un robot. (à essayer ici: xwray.com/fiftyshades) (Jeff Yates)

4. Hilary Swanks dans The Homesman
On n’a pas assez souvent l’occasion de mesurer le talent de Hilary Swank au cinéma. The Homesman, de et avec Tommy Lee Jones, présentement en DVD, nous rappelle la solidité du jeu de la comédienne alors qu’elle se glisse dans la peau d’une célibataire pieuse chargée de faire traverser le pays à des femmes à qui la vie de pionnières a fait perdre la raison. Un personnage touchant dans un western dur montrant une réalité qui n’a rien de joyeux. (Jessica Émond-Ferrat)

5. Roy Dupuis dans Ceci n’est pas un polar
Le charisme de Roy Dupuis n’est plus à prouver, mais il le démontre une fois de plus dans Ceci n’est pas un polar de Patrick Gazé, présentement en DVD. Et par charisme, on entend qu’il réussit à se faire homme ordinaire, chauffeur de taxi taciturne et introverti, à la banalité duquel on croit, mais qui ne nous fascine pas moins pour autant. Une très belle performance. (Jessica Émond-Ferrat)

6. Épopée Nord
Olivier Morin, Guillaume Tremblay et Navet Confit, du Théâtre du Futur, ont créé avec la pièce Épopée Nord, présentée au Théâtre d’Aujourd’hui, un conte réfléchi et éclaté, drôle et bien ficelé. Après Clotaire Rapaille, l’opéra rock et L’assassinat du président, on se retrouve en 2035, alors que la population amérindienne du Québec explose, obligeant, au fil de la pièce, les Québécois pure laine devenus minoritaires à se rassembler dans le Village d’antan de Drummondville. Une des forces de cette équipe est de créer des images farfelues à partir de références connues – comme Manon Massé dansant pieds nus dans une robe semi-transparente. Mention particulière à l’imitation de Jean Leloup, désopilante. C’est complet pour toutes les dates, mais… on aimerait bien d’autres supplémentaires! (Andréanne Chevalier)

7. Laprise plus sexy que jamais
En plus d’être marrant (un incontournable pour être humoriste, me direz-vous), il est franchement attachant, Philippe Laprise! Bien qu’il ne réinvente rien avec son humour d’observation, il nous a bien fait rigoler avec son dernier one man show, intitulé Plus sexy que jamais. D’entrée de jeu, le grand gaillard potelé du Saguenay est arrivé sur scène habillé en pompier, en dansant lascivement sur I’m too Sexy, de Right Said Fred. On a particulièrement apprécié son numéro sur son trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH): «Le H était une option, pis moi, j’ai pris l’option!» L’humoriste est au Palace de Granby vendredi soir, à 20h. Pour toutes ses dates de tournée: philippelaprise.com (Rachelle Mc Duff)

On se désole pour…

Le départ de Jon Stewart
Il n’y a pas de date précise pour l’instant, mais Jon Stewart va quitter le Daily Show cette année. Il l’a annoncé lui-même à ses téléspectateurs cette semaine. Un départ qui laissera un grand trou dans le monde de la télé de fin de soirée, mais surtout dans l’univers de la satire (et de l’analyse) politique. Qui va se moquer des bouffonneries de Fox News, du mouvement antivaccin, des gaffes des politiciens de droite comme de gauche (bon d’accord, plus souvent ceux de droite, mais ils donnent du si bon matériel)? (Mathieu Horth Gagné)

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