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La poésie vibrante d’Odysseo

Photo: Chantal Lévesque/Métro
Isabelle Laramée - TC Media

Comment rester de glace devant une douzaine de chevaux en liberté qui encerclent tendrement une belle cavalière avant de se retourner et faire quelques galipettes au rythme de la musique. Odysseo de Cavalia se classe dans une catégorie à part, celle de la poésie qui fait vibrer l’esprit et frissonner les cœurs.

La première représentation de la dernière série de spectacles en sol montréalais présentée mercredi a prouvé une fois de plus la beauté et la magie de cette production maintes fois encensée. La plus imposante tournée au monde en terme de logistique n’a pas ce succès pour rien. Le spectacle Odysseo nous emmène ailleurs, dans un monde où les dictats de l’homme s’effacent pour faire place à une véritable complicité entre l’humain et l’animal.

Car Odysseo est un ballet entre les cavaliers et leurs fières montures, qu’elles soient en liberté ou en selle. On y voit une harmonie et un désir d’unité. Le spectacle ouvre sur un univers chevaleresque et y dévoile une complicité entre l’homme et la nature trop souvent oubliée dans l’aire des contemporains.

Odysséo

Une production gigantesque
Ce n’est pas pour rien qu’Odysseo émerveille. Derrière la vision du fondateur de Cavalia, Normand Latourelle, évoluent plus de 130 créateurs et employés permanents. À cela s’ajoute environ 80 employés locaux qui viennent prêter main-forte pour que tout se déroule bien sous l’immense chapiteau monté à l’angle des autoroutes Décarie et Métropolitain.

Le décor des plus imposants vaut le détour à lui seul. La scène de près de 180 degrés permet une mise en scène dynamique, renouvelée selon les tableaux présentés. L’utilisation de la technologie en arrière-plan vient apporter une profondeur à la scène. On se sent petit devant un univers si grandiose.

La montagne surélevée à l’entrée arrière de la scène permet une verticalité aux chorégraphies. Avec 300 commandes techniques à dicter, le spectacle propose une expérience en soi. Rien n’est commandé automatiquement en raison des chevaux qui peuvent parfois avoir quelques petits écarts dans leur routine pourtant bien apprise. Comme quoi le naturel revient parfois au galop.

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