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Bodh’aktan et Soldat Louis: à l’abordage!

Photo: Yves Provencher/Métro

Pas une, mais deux formations de corsaires feront tanguer les amateurs de chansons festives et enivrantes jeudi au Club Soda.

Ce sont les vétérans français de Soldat Louis – ceux-là mêmes qui ont tant fait chanter et boire tout un pan de la génération X francophone – qui assureront, à leur demande, l’ouverture de la formation Bodh’aktan. Un autre groupe, québécois celui-là, composé de sept musiciens qui a le vent en poupe et rameute les foules partout où il joue.

«C’est notre gérant Michel Gratton qui, en établissant un parallèle entre les deux groupes, a invité Soldat Louis à venir à Montréal. Le rapprochement est d’autant plus manifeste que nous avons repris leur grand classique Du rhum, des femmes sur notre premier album. Nous avons d’ailleurs envoyé notre version à leur agent, qui nous a répondu qu’il avait eu autant de plaisir à écouter cette interprétation qu’il en avait eu à l’époque avec la première», lance le sympathique bassiste de Bodh’aktan, Robert Langlois qui, curiosité, arbore parmi ses multiples tatouages l’effigie du célèbre acteur seventies Bud Spencer!

Si le pote à Terence Hill a bien fait rigoler le bassiste, qui revêt sur scène le kilt écossais de ses grands-parents, ce sont des groupes comme The Pogues ou Sex Pistols qui lui ont donné le goût de faire de la musique. Mais Soldat Louis demeure au sommet du panthéon musical personnel de deux autres musiciens de sa formation, et c’est avec beaucoup de plaisir que l’ensemble des membres de Bodh’aktan a partagé, le temps de la tournée européenne, la scène avec le premier cornemusier de Soldat Louis. Cette fois, c’est à Montréal, avec la totalité de son équipage, que la mythique formation de Lorient, qui n’est pas venue se produire en spectacle chez nous depuis une bonne vingtaine d’années, offrira son concert.

Doit-on s’attendre à une fusion des deux groupes sur scène? «Ça va être un beau gros party. Les classiques vont défiler. Chacune des formations fera son propre spectacle, mais c’est certain qu’il y aura des clins d’œil à travers ça, et on veut se garder des surprises. On voulait créer un événement dont les gens se souviendraient longtemps. Grâce à l’internet, on sait que des fans viendront des Îles-de-la-Madeleine pour assister à cette soirée!» s’enthousiasme Langlois, qui est aussi le bassiste de… Marie-Mai!

Et comment son «band celtico-rock-trad-punk» est-il né? «C’est le chanteur du groupe, Alexandre Richard, qui menait ce projet-là avec un guitariste à Québec. Un jour, j’ai laissé un message sur un site internet dans lequel je faisais état de mon amour pour la musique des Pogues. Alexandre m’a répondu et m’a envoyé quelques démos de chansons en m’invitant à y ajouter des lignes de basse. Peu de temps après, celui qui allait devenir notre gérant a dit: “Ça ne peut pas être qu’un démo: il faut faire un album. J’adore le son, le mélange, le trip!» sourit le bassiste de Bodh’aktan qui compte désormais le flamboyant violoniste Marc Angers dans ses rangs.

Bodh’aktan et Soldat Louis
Au Club Soda
Jeudi à 19 h 30

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