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Steven Spielberg de retour à la science-fiction en 2017 avec «Ready Player One»

Best Director nominee Steven Spielberg arrives on the red carpet for the 85th Annual Academy Awards on February 24, 2013 in Hollywood, California. AFP PHOTO/FREDERIC J. BROWN Photo: AFP

C’est désormais officiel. Steven Spielberg réalisera l’adaptation du roman d’Ernest Cline en vue d’une sortie en décembre 2017, a confirmé le studio Warner Bros. Le metteur en scène a attendu douze ans pour revenir à son genre de prédilection: la science-fiction.

Depuis «La Guerre des mondes», sorti en 2005, Steven Spielberg s’était éloigné de cet univers qui l’a rendu si populaire dès les années 1980. L’Américain a entre-temps apporté un quatrième volet à l’aventurier Indiana Jones et a entamé une nouvelle franchise adaptée des albums de Tintin. Mais surtout, il s’est tourné vers le passé en revenant sur différentes pages de l’histoire à travers «Munich», «Cheval de guerre», «Lincoln» et «Le pont des espions» qui sortira le 28 octobre dans les salles françaises.

Un film futuriste et nostalgique

Avec «Ready Player One», Steven Spielberg ne renoncera pas totalement au passé. Le roman d’Ernest Cline se déroule certes dans un avenir proche, en 2044, mais se présente comme une véritable encyclopédie de la culture pop des années 1980, spécialement en matière de jeux vidéo, de séries télévisées et de cinéma.

Paru en 2011, le roman plante son décor à une période où la Terre manque cruellement de ressources à cause de conditions climatiques catastrophiques. Pour échapper à cette triste réalité, Wade Watts, 17 ans, se réfugie dès qu’il peut dans l’Oasis, un monde virtuel créé par James Halliday, un homme richissime mort en laissant sa fortune sans héritier. Avant de disparaître, ce dernier met en place une «chasse au trésor» dont le gagnant héritera de son argent. Wade Watts décide alors de partir à la recherche des trois clés cachées dans l’Oasis.

Spielberg, grand fan de la littérature SF

Pour son grand retour à la science-fiction, genre qui a bâti sa réputation dans les années 1980, Steven Spielberg puise donc son inspiration dans la littérature, comme à chaque fois qu’il tourne un film de SF. En 1993, il avait jeté son dévolu sur Michael Crichton pour «Jurassic Park» et sa suite «Le Monde perdu». «A.I. Intelligence artificielle» s’inspirait de la nouvelle «Les Supertoys durent tout l’été» de Brian Aldiss, «Minority Report» s’inspirait du roman de Philip K. Dick, tandis que «La Guerre des mondes» émanait de l’oeuvre de H.G. Wells.

Le réalisateur devrait étendre dans les années à venir sa filmographie avec un autre film de science-fiction. Il est relié depuis juin dernier à la mise en scène de «Micro», l’adaptation du roman inachevé de Michael Crichton. Avant de s’atteler à cette histoire, il présentera «Le Pont des espions» en octobre prochain, «Le Bon gros géant», adapté de Roald Dahl, en juillet 2016, et «It’s What I Do», avec Jennifer Lawrence en photographe de guerre.

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