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Simple Plan: une formule gagnante

Photo: Josie Desmarais/Métro

Il en aura fallu du temps pour que Taking One for the Team, de Simple Plan, arrive sur les tablettes. Cinq ans, exactement. Mais l’attente aura valu la peine.

Si l’album a pris autant de temps à aboutir, c’est parce que les membres du groupe sont «d’excellents procrastinateurs», explique Jeff Stinco. «J’aime mieux dire perfectionnistes!» ajoute Sébastien Lefebvre.

On termine l’écoute de l’album de Simple Plan comme celle de tous leurs derniers disques : en ayant les chansons dans la tête pendant des jours et des jours. «Je pense que c’est dans notre nature et que c’est un peu notre marque de commerce, les chansons accrocheuses», explique le chanteur Pierre Bouvier.

«On ne se contente pas de la première idée. Même si c’est bon, ce n’est jamais assez bon. Avec chaque cinq secondes de musique, on regarde tous les détails.», explique Chuck Comeau.

«Sortir un nouvel album, c’est un certain stress. Tu t’es mis à nu sur ton album, tu as donné ton maximum. Mais il y surtout une certaine excitation de voir les fans.» -Jeff Stinco

Si l’album sonne exactement comme ce à quoi on s’attend quand on pense à Simple Plan, soit du punk-rock à la sauce pop, il est aussi rempli de petites surprises. Par exemple, I Don’t Wanna Go to Bed, leur populaire single, est dans un registre que le groupe n’avait jamais exploré. Une pop si sucrée qu’elle ressemble plus à du Maroon 5 qu’à du Simple Plan, mais ça marche. «En studio, on prend le temps d’essayer des affaires. I Don’t Wanna Go to Bed est super différente parce qu’on s’est donné le temps d’essayer. On l’aimait tous, alors on l’a gardée», explique Chuck Comeau.

«Singing in the rain» est exotique à souhait et fait penser à de belles journées chaudes sous le soleil. Le groupe collabore cette fois-ci avec R City, qui ajoute beaucoup de saveurs «et d’épices» à la chanson, aux dires du band. «On a un certain son, une âme à Simple Plan qui fait partie de notre son, qui même si on écrit une chanson différente, ça va quand même sonner comme Simple Plan», ajoute Seb.

D’ailleurs, l’album a pris beaucoup de temps avant de trouver son équilibre entre le pop et le rock. «On avait beaucoup de matériel qui allait dans tous les sens. On se devait de faire un produit fini, homogène. Avant la dernière session en studio en décembre, on avait perdu l’équilibre. L’album n’était pas clair.» Les gars ont donc retravaillé l’album jusqu’à ce qu’il soit à leur goût, et le voilà enfin prêt, un an après qu’ils sont entrés en studio pour l’enregistrer.

Les membres du groupe ont l’air d’une gang de bons amis qui ont vraiment du bon temps à faire de la musique et à passer du temps ensemble. En fait, c’est parce que c’est exactement ça, Simple Plan. Le groupe est l’un des rares qui, même après 15 ans, est toujours uni et intact. «Nous sommes toujours les cinq même gars, et c’est essentiel à notre identité et sûrement notre plus grande fierté.»

Quel est leur secret de longévité? La communication! «On communique, c’est comme un mariage. Quand il y a quelque chose, on en parle. Le groupe est vraiment important pour nous, ça sera toujours notre priorité. On peut se fâcher des fois, mais ça ne durera pas longtemps, parce qu’on va en parler. À ce point-ci, on n’a plus vraiment de conflit.»

Art Simple_Plan CD Taking_One_For_The_TeamTaking One for the Team sort le 19 février.
Le groupe entame une tournée européenne dès la semaine prochaine.

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