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L’arroseur arrosé cette semaine à Un souper presque parfait

Julien Bernatchez (Bande-Pensante) Photo: Trouble.voir.ca

Julien Bernatchez, très actif sur le web québécois et à l’occasion invité à la télévision (Ce show avec Mike Ward, notamment, et un bref passage à En route vers mon premier gala à MATv) est l’un des cinq invités de la semaine à Un souper presque parfait (USPP) et le web s’est rapidement emparé de la présence du personnage qu’est Bernatchez, aussi connu sous le nom de Bande-Pensante.

Mettons tout de suite quelque chose au clair : il est évident que l’équipe d’USPP connaissait le travail sur le web de Julien Bernatchez. Un minimum de recherche et hop, plusieurs de ses vlogs sont disponibles. Ce qui est drôle, cependant, c’est que Bernatchez a été en mesure d’incarner son personnage durant les tournages, offrant à l’équipe une semaine de télévision inhabituelle.

J’ai souvent critiqué USPP quand il y a une forme de dîner de cons sur nos ondes. Ce n’est pas systématique, mais ce n’est pas un événement isolé non plus. Voir la recette inversée par le travail d’un humoriste dans le cadre de l’émission, ça n’en prenait pas plus pour créer un buzz sur les médias sociaux. Il y aura d’ailleurs une projection dans un bar de Montréal mercredi pour la soirée de Julien où on nous promet de voir la plus basse note de l’histoire de l’émission.

Rien de moins.

Aux dires du principal intéressé, participer à l’émission était une démarche artistique, un «trip» qu’il se paye avec son personnage pour explorer des nouvelles zones, comme il l’a fait lorsqu’il s’est présenté aux dernières élections fédérales dans Laurier Sainte-Marie avec l’aide du site trouble.voir.ca.

L’humour de Bernatchez ne fait pas l’unanimité, car on ne sait jamais s’il est sarcastique ou s’il est le plus sérieux du monde. Dans l’émission de lundi, la première de la semaine, c’était très évident que même André Ducharme ne savait pas trop comment accompagner les propos de Bernatchez. Ses amis et ses «followers» sur les médias sociaux le trouvent hilarant, les participants à l’émission semblent la trouver un peu moins drôle.

Pour une fois, on ne braque pas la caméra sur un «dindon de la farce» pour faire une bonne semaine de télé, c’est plutôt le dindon qui est sorti de son enclos afin de se payer une bonne semaine de télévision (et de pubs).

On est loin des vlogs de Bande-Pensante, mais on est proche en même temps. Bernatchez est l’incarnation vivante de son personnage et c’est la beauté de l’exercice – tester la limite, observer jusqu’où l’auditoire peut embarquer dans l’expérience.

Je vous suggère fortement de suivre cette semaine et pas seulement la soirée où Julien recevra chez lui pour faire la démonstration de toute ses maladresses culinaires (volontaires ou non).

Ce n’était pas l’amour fou en Bernatchez et les autres convives et il y aura des étincelles – juste pas les mêmes qu’à Occupation Double, mettons.

Bernatchez
Facebook, ‎Frédériic Griignon‎

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