Contenu promotionnel

Le Pénitencier de Kingston offre un aperçu de l’histoire correctionnelle canadienne

Les Parcs du Saint Laurent

Le Pénitencier de Kingston, situé sur les rives du lac Ontario, est une prison grandiose au passé fascinant. Ce monument historique qui a ouvert ses portes le 1er juin 1835 est le berceau du système de prison tel qu’on le connaît aujourd’hui sous le nom de Service correctionnel Canada.

Fait peu connu, le Pénitencier a été bâti par des prisonniers dès 1835 suite au transfert de six prisonniers provenant de la prison locale. Ces premiers prisonniers, ainsi que ceux qui ont suivi, ont appris à extraire, couper et poser la pierre.

L’architecture des bâtiments est particulièrement impressionnante. À l’intérieur des murs du Pénitencier, il y a plusieurs bâtiments énormes qui pourraient s’avérer intimidants pour les nouveaux prisonniers. Après 183 ans, l’architecture est toujours en excellente condition.

Aux premiers jours du Pénitencier, les cellules étaient minuscules: de 76 centimètres de large par 244 centimètres de long, avec des plafonds d’une hauteur de 204 centimètres. Les blocs cellulaires ont ensuite fait l’objet de rénovations majeures, pour les premières fois en 1895 et en 1906. Les cellules étaient alors d’une largeur de 1,5 mètre et d’une hauteur de 2,7 mètres.

Les Parcs du Saint Laurent

Outre l’exiguïté des cellules, leur double occupation était un problème pour les prisonniers.

Ceux-ci se sont d’ailleurs révoltés plusieurs fois dans l’histoire du Pénitencier en causant des émeutes. La première eut lieu en septembre 1923, après que des détenus aient mis le feu dans la cour de promenade pour pouvoir s’enfuir.

C’est à ce moment-là qu’Ernest Hemingway, qui était journaliste pour le journal Toronto Star, a été dépêché sur les lieux pour faire un reportage sur l’émeute.

De toutes les émeutes, celle qui a été particulièrement dommageable a eu lieu en avril 1971. Elle a duré quatre jours. Deux prisonniers sont morts, et l’aile du sud a été tellement endommagée qu’elle a fermé ses portes en tant que bloc de cellules.

Le Pénitencier était un établissement de sécurité maximum avant sa fermeture en 2013. Plusieurs prisonniers notoires sont d’ailleurs passés par les portes du Pénitencier pendant ses 178 années d’ouverture.

Les détenus étaient de tout acabit. Il y avait des hommes, des femmes, mais aussi des enfants à ses débuts au dix-neuvième siècle.

Le Pénitencier a été une prison pour femmes de 1913 à 1934. Il a d’ailleurs été le premier établissement correctionnel autonome pour femmes au Canada. Les détenues habitaient au rez-de-chaussée d’un bâtiment, tandis que la surveillante en chef et son assistante habitaient à l’étage.

Les Parcs du Saint Laurent

Les prisonniers étaient détenus au Pénitencier pour toutes sortes de crimes et vivaient sous différents niveaux de sécurité. Il y avait par exemple des détenus temporaires, des détenus sous garde et des détenus placés sous isolement.

Les activités quotidiennes des détenus étaient dictées par la routine. Les heures de repas, les programmes (correctionnels, de travail, d’éducation et de bénévolat), les moments de loisir, et les comptes institutionnels étaient des éléments essentiels de l’horaire de tous les jours. La routine était strictement appliquée et rarement changée. Cependant, les fins de semaine étaient moins structurées parce que les programmes étaient seulement disponibles pendant la semaine.

Grace Marks, la prisonnière qui a inspiré le livre du même nom de Margaret Atwood, a aussi passé par les portes du Pénitencier. Après une peine de près de 30 ans, elle a été libérée. On n’a plus jamais entendu parler d’elle depuis sauf dans le livre de Margaret Atwood sur son histoire et dans la série, Alias Grace.

Quelques scènes de la mini série d’abord diffusée sur CBC (et maintenant disponible sur Netflix) ont d’ailleurs été tournées au Pénitencier.

Pour voir dans quel environnement les prisonniers comme Grace Marks vivaient, il faut se rendre au Pénitencier de Kingston. Le visiter, c’est mettre les pieds dans un établissement historique et en apprendre davantage sur le passé des prisons canadiennes.

Lors d’une visite, les gens peuvent s’attendre à faire le tour des bâtiments impressionnants de l’ancienne prison et à entendre plusieurs histoires fascinantes, dont certaines donnent la chair de poule.

Les visites guidées sont offertes en français comme en anglais. Si vous voulez en savoir plus sur le Pénitencier ou planifier une visite, cliquez ici.

 

Découvrez les mystères se trouvant derrière les portes closes de la plus ancienne et célèbre prison du Canada. Promenez-vous avec stupéfaction lors de ce tour en visitant les merveilles architecturales de l’endroit. Une occasion unique à ne pas manquer!

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.