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Lori Morrison, candidate du NPD pour Dorval-Lachine-LaSalle

Lori Morrison en est à sa première campagne électorale. Photo: Messager LaSalle - Carl Sincennes

La Dorvaloise Lori Morrison portera les couleurs du Nouveau parti démocratique du Canada dans la circonscription de Dorval-Lachine-LaSalle pour les élections fédérales. Son principal cheval de bataille sera l’environnement.

À sa surprise, un organisateur du NPD l’a contacté il y a peu de temps pour l’inviter à se présenter, sous la recommandation d’un conseiller municipal de la Ville de Montréal. Après un peu d’hésitation, la novice en politique a décidé de faire le saut.

La femme de 49 ans veut à tout prix limiter l’impact des changements climatiques autant à l’échelle nationale que dans la circonscription. Elle aimerait voir davantage d’espaces verts. Il faudrait aussi multiplier les opérations de nettoyage des berges, selon la néodémocrate.

Mme Morrison se préoccupe également de l’accès à des logements abordables. Elle veut aussi un accès universel aux soins de santé et aux médicaments. «Certaines personnes doivent débourser jusqu’à 2000$ par mois pour des médicaments», plaide-t-elle.

«Nos priorités, c’est les gens. On veut prendre l’argent et le redonner aux gens au lieu de mettre des milliards de dollars dans les pipelines.»

— Lori Morrison, candidate du NPD pour Dorval-Lachine-LaSalle

Prendre exemple

Habitant Dorval depuis les 20 dernières années, elle aimerait que Lachine et LaSalle prennent exemple sur sa ville en nettoyant plus régulièrement les rues et en vidant plus souvent les poubelles publiques.

Celle qui a déjà vécu à dans les arrondissements laSallois et lachinois voudrait qu’on récupère les terrains vagues et les édifices abandonnés pour faire des jardins communautaires, par exemple.

«Je représente toute la circonscription, tous les gens, pas seulement une communauté ou un secteur», plaide Lori Morrison qui a des origines québécoises, irlandaises, écossaises et anglaises. «Je ne suis pas ici pour prendre le “spotlight”, je suis là pour travailler et pour les gens», ajoute-t-elle.

Parcours

Élevée à Pointe-Saint-Charles dans une famille de la classe ouvrière, elle affirme avoir toujours eu à se battre pour obtenir ce qu’elle voulait. À 16 ans, Mme Morrison visait à devenir la «voix pour les gens qui n’en ont pas». Elle s’était entre autres battue pour annuler la mutation d’un professeur «sans raison valable» en organisant une manifestation étudiante à l’école secondaire Saint-Luc.

Encore aujourd’hui, elle croit être la «voix des gens» lorsqu’elle se bat pour une injustice. «C’est important pour moi de parler pour les opprimés, pour les gens qui ne peuvent pas parler», dit la candidate.

Depuis 2003, Lori Morrison est propriétaire de la compagnie de production audio The Vox Box. Elle prête sa voix pour des annonces radio, télévision et dans des lieux de spectacle dont le Centre Bell.

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