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Claude André: candidat pour le Bloc québécois dans Rosemont—La Petite-Patrie

Photo: Emmanuel Delacour

Après avoir perdu pendant huit années son siège dans Rosemont – La Petite-Patrie aux mains des néodémocrates, le Bloc québécois souhaite retransformer la circonscription en château fort indépendantiste, telle qu’elle l’était autrefois.

Pour une deuxième course électorale de suite, c’est Claude André, ancien journaliste et professeur, qui se présente comme candidat dans le quartier où il a grandi.

« C’est après avoir rédigé et lu mon premier article que j’ai découvert la magie de la publication, mais surtout du pouvoir du journalisme à contribuer à la société », souligne-t-il.

En 2010, celui-ci se tourne vers sa deuxième passion : la politique. Il termine alors ses études pour trouver un emploi comme professeur de sciences politiques au Cégep de Rosemont.

« J’ai rencontré Gilles Duceppe en 2015 et ce fut le déclic. Je ressentais un devoir moral de me présenter comme candidat dans la circonscription, peu importe les mauvais résultats de 2011. Je me suis dit, si je ne me lance pas malgré les défis, à quoi bon défendre mes convictions? », insiste M. André.

Les sièges perdus par le Bloc lors des dernières élections au profit de la vague orange ne minent pas l’optimisme du candidat, qui est certain que son parti n’a aujourd’hui plus le « vent dans la face », mais plutôt « dans le dos ».

Bien entendu en tant que « nationaliste inclusif », celui-ci promet de défendre les intérêts du Québec et des Rosepatriens à la Chambre des communes. Toutefois, il propose aussi un programme centré sur la culture, l’environnement et le logement.

« Il y a plus de 2000 personnes dans le coin qui dépensent entre 80 et 100 % de leurs revenus pour se loger, c’est une situation très difficile. C’est pourquoi nous demandons de prendre 1% du budget fédéral, soit 3 G$ pour développer du logement social », indique le candidat.

Par ailleurs, concernant les enjeux environnementaux, M. André propose l’adoption d’une péréquation sur les émissions des gaz à effet de serre. Ainsi, les provinces les plus pollueuses paieraient une taxe plus importante que celles dont les émissions sont plus faibles.

Celui-ci suggère aussi que l’on mette de l’avant l’électrification des transports, incluant des subventions pour les personnes voulant remplacer leur véhicule à essence par une voiture électrique et la création d’une flotte d’autobus scolaires électriques.

Sur la question de l’adoption par le gouvernement québécois de la Loi 21, qui porte sur la laïcité des employés de l’État, ce dernier souligne que le parti qui siégera à Ottawa au lendemain des élections devra respecter les positions « de notre assemblée nationale ».

« Je suis pour une laïcité, dans le sens littéral, celle à laquelle on pense lorsqu’on parle de l’époque des Lumières, de la séparation de l’Église et de l’État », insiste le candidat.

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