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Robert Coutu : «l’Est a le droit de rêver»

Photo: L'Avenir de l'est

De maire de Montréal-Est à député fédéral, voire même ministre, Robert Coutu ne cache pas son ambition. Pour convaincre les électeurs de voter pour lui, il mise sur son franc-parler et sur des propositions pour le moins ambitieuses en matière de transport.

 

Robert Coutu n’est pas du genre à s’embarrasser des précautions d’usage dans la sphère politique. Bien que candidat pour le Parti conservateur, il reconnait avoir été approché par le Parti libéral en 2015 comme en 2019. Il avoue même avoir voté pour Justin Trudeau, à regret aujourd’hui, car « il n’y a pas eu de contenu » durant les quatre dernières années.

Il reconnait aussi que les positions hostiles jadis exprimées par son chef Andrew Scheer face à l’avortement ou les dérapages extrémistes de certains candidats « le dérangent » tout en estimant dans le même temps que son chef incarne « un leadership rassembleur » et que la question de l’avortement « ne sera pas rouverte. »

Déterminé à redonner « le droit de rêver aux gens de l’Est », Robert Coutu assure que « ce n’est pas Andrew Scheer qui viendra [lui] dire quoi faire dans la Pointe-de-l’Île. »

Son rêve, justement, c’est de voir la ligne verte du métro se prolonger jusqu’à Repentigny et d’obtenir un nouveau pont dans l’est de Montréal pour rejoindre la Rive-sud.

Partant du constat que le prolongement de la ligne bleue « a mis 40 ans à se faire » et qu’on « ne rêve plus dans l’Est depuis bien longtemps », Robert Coutu veut « des grands projets » qui se réalisent « plus rapidement. »

« Il nous faut deux mandats pour mener ces projets, avoue-t-il, le temps de s’installer à Ottawa, de rencontrer les différents paliers de gouvernement et de faire les démarches nécessaires. » Selon lui, le premier coup de pelle aura été donné avant la fin du deuxième mandat.

Pour donner vie à des projets qui n’ont pour l’instant jamais été évoqué ni au niveau provincial, ni au niveau municipal, ni par les institutions de l’est, il dit vouloir se rendre au caucus pour « exposer les problématiques de l’Est, nos besoins en infrastructures et en investissements afin de trouver les solutions rapidement. »

« Très content » d’avoir un gouvernement de la CAQ à Québec dans lequel Chantal Rouleau s’est taillé une place, il mise sur « une meilleure relation entre les conservateurs et la CAQ que celle entre les libéraux et la CAQ » pour mener à bien les projets qui l’animent pour sa circonscription.

Il aimerait aussi suivre les pas de Chantal Rouleau en devenant ministre, même s’il reconnait que « c’est le choix du chef ». S’il se garde bien de dévoiler quel ministère serait susceptible de l’intéresser, il considère néanmoins que « sa force, c’est le développement économique » et qu’il « aimerait aussi l’international ou l’environnement ».

 

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