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Robert Coutu défait sur la Pointe-de-l’Île : « Je continuerai de prioriser ma ville »

Le suspense n’aura pas duré longtemps dans la Pointe-de-l’Île. Le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, n’a pas remporté son pari et termine la course loin derrière le vainqueur, Mario Beaulieu du Bloc québécois.

M. Coutu, candidat du Parti conservateur du Canada (PCC), a fait ses premiers pas en politique fédérale. Défait sur son terrain, il « sort la tête haute » quoique « déçu ».

« On avait de grandes ambitions, terminer premier ou deuxième. Ce que je ne comprends pas, c’est que les gens ne veulent pas changer, même si je respecte leur vote », affirmait le candidat défait, quelques minutes après avoir pris connaissance des résultats.

À 23h10, M. Coutu avait obtenu à peine 7 % du vote. Mario Beaulieu avait près de 50 %.

En tant que maire d’une municipalité située dans la circonscription de la Pointe-de-l’Île, M. Coutu aura à collaborer sur certains dossiers avec celui qui était un encore adversaire il y a quelques heures.

« J’espère vraiment travailler avec lui sur le terrain », affirme-t-il, soutenant tout de même ne jamais l’avoir vu se préoccuper de la Pointe-de-l’Île à la Chambre des communes. « Je ne l’ai jamais rencontré pour travailler des dossiers comme la décontamination », ajoute-t-il.

S’il avait été élu député, Robert Coutu avait pour projet de renforcer les transports dans l’est de la Ville en prolongeant la ligne verte et accélérer la décontamination des sols. Même s’il n’a pas remporté la Pointe-de-l’Île, il l’assure, « je continuerai de prioriser ma ville » en collaborant avec le député réélu.

Au Parti libéral du Canada, Jonathan Plamondon qui était candidat pour la Pointe-de-l’Île a rassemblé 29,3% des voix. Il est « très fier de l’excellente campagne » que lui et son équipe ont mené, dans un « contexte de forte montée du bloc, on a réussi à faire plus qu’en 2015 (29%). » Il salue également les résultats de Mario Beaulieu.

Concernant le gouvernement libéral mais minoritaire, Jonathan Plamondon évoque « une forte minorité » qui « prouve que le Canada est un pays progressiste ».

De son côté, Ève Péclet, qui avait pris la vague orange sur la Pointe-de-l’Île en devenant députée de 2011 à 2015, n’a pas su convaincre et encaisse 11,2% des voix. En 2015, elle avait enregistré un score de 27%. En réaction, elle souligne : « Je suis vraiment fière de notre campagne positive. J’ai tout donné sur le terrain, et je sais que notre vision a su inspirer des gens. Même si nous n’avons pas gagné cette circonscription, nous avons fait résonner notre message. »

Le scrutin fédéral sur la Pointe-de-l’Île comptabilise un taux de participation à environ 68,8%.

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