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Un appui à Cœur de Pointe-Claire

Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

Les opposants à la démolition de l’ancien bar le Pionnier, dans le village de Pointe-Claire, pourraient compter sur un appui politique si jamais la candidate du Bloc québécois, Julie Benoit, est élue dans Lac-Saint-Louis. À 48 ans, elle fait également de l’environnement une priorité.

Bien que la municipalité ait approuvé le remplacement du Pionnier par une projet de condos, le groupe citoyen Cœur de Pointe-Claire a demandé en mai une injonction contre le développeur Gregory Koegl et la Ville afin d’empêcher la démolition.

«Il y a toujours moyen de faire quelque chose en allant voir les bonnes personnes, en travaillant fort. Rendu au Parlement, on va avoir plus de force pour se battre en cour. On aura plus de force parce qu’on sera plus nombreux. Je trouve important que le fédéral se mêle du dossier. Le patrimoine est important autant que l’environnement», indique la candidate.

Militante au sein du parti souverainiste fédéral depuis ses débuts, dans les années 1990, elle a également contribué à fonder le Conseil jeunesse de la Société Saint-Jean-Baptiste à l’âge de 16 ans.

Plus récemment, Mme Benoit a été directrice de campagne adjointe pour le candidat du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Chambly. Elle en est toutefois à une première expérience comme candidate.

«J’ai toujours été en arrière. Mais cette fois, on m’a approché et je me suis lancée. Ça me tentait», indique-t-elle.

Environnement
Résidente de Farnham, la candidate promet de trouver un pied-à-terre dans la région si elle est élue. Étudiante à temps plein à distance en organisation d’évènements au cégep de Trois-Rivières, Mme Benoit est mère de deux filles de 21 et 26 ans. L’environnement est une autre de ses principales préoccupations.

«Il faut conscientiser les gens à utiliser plus les transports en commun, éliminer les gaz à effet de serre, faire beaucoup plus de compostage. Les villes doivent être conscientisées aussi. Dans certaines municipalités, le secteur commercial ne fait pas de compostage, ce qui contribue à la pollution. Il faudrait des équipes pour nettoyer les parcs», énumère-t-elle.

Au fil de ses recherches et des rencontres effectuées dans la circonscription, elle précise que le transport en commun représente aussi une priorité.

«Ça me tient vraiment à cœur parce que les gens sont comme pris. Il faudrait donner plus d’horaires au train, qui devrait d’ailleurs se rendre à l’aéroport. Ce n’est pas encore fait. Pour ceux qui voyagent en avion, le train est loin du terminal», explique-t-elle.

Lors de la dernière élection générale, en 2015, le député sortant de Lac-Saint-Louis, Francis Scarpaleggia, avait conservé son siège obtenant plus de 64% du vote. Le candidat du Bloc québécois Gabriel Bernier avait récolté 2,7% des voix.

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