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Bobby Pellerin candidat du Parti populaire dans Rosemont–La Petite-Patrie

Bobby Pellerin est candidat pour le Parti populaire du Canada dans Rosemont – La Petite-Patrie. Photo: Emmanuel Delacour

Nouveau venu sur la scène politique en 2019, le Parti populaire du Canada (PPC) aura fort à faire pour convaincre les électeurs de Rosemont – La Petite-Patrie lors du scrutin le 21 octobre prochain.

Informaticien de profession, Bobby Pellerin se présente dans la circonscription sous la bannière de Maxime Bernier.

Celui-ci a choisi de se joindre à l’équipe du PPC parce qu’il croit qu’il s’agit de la seule formation politique qui a pour objectif d’équilibrer le budget du gouvernement fédéral durant les deux premières années d’un éventuel mandat.

« J’ai toujours eu de la difficulté à donner mon appui aux autres partis, parce qu’ils n’ont pas de vrai plan pour réduire la dette du Canada. Pour moi, une dette aujourd’hui, c’est la taxe de demain », souligne-t-il.

Si plusieurs de ses collègues candidats dans la circonscription promettent des programmes et des subventions de l’État pour y améliorer les transports où le logement social, c’est plutôt vers la main invisible du libre marché que se tourne M. Pellerin pour améliorer la vie de ses concitoyens.

« On va réformer le système d’imposition pour baisser le taux auprès des contribuables. On veut aussi contrer les cartels, dont ceux de l’alimentation. On estime qu’une famille typique dépense 400 $ de trop par année à cause des cartels des œufs, du lait et de la volaille », insiste le candidat du PPC.

La question des changements climatiques et de l’environnement étant sur toutes les lèvres en ce moment, M. Pellerin propose que le Canada fasse marche arrière sur l’accord de Paris.

« On ne peut pas sauver l’environnement si on est en déficit. Nous voulons donc réduire la bureaucratie canadienne pour permettre un retour d’argent aux provinces. Dans ce combat, ce sont les citoyens et les gouvernements locaux qui devront prendre les rênes », indique-t-il.

Par ailleurs, celui-ci suggère de réduire le nombre d’immigrants accueillis au pays de 350 000 à 150 000 chaque année et d’améliorer le contrôle aux frontières, afin de contrer les passages illégaux. « Ça nous coûte 14 000$ par immigrant illégal pour tous les processus légaux. En contrepartie, on veut augmenter le nombre d’immigrants qualifiés dans les secteurs d’emploi en recherche de main-d’œuvre. »

Le chef de son parti souvent talonné par les journalistes sur la question du droit à l’avortement et de la réouverture de ce dossier à la Chambre des communes, M. Pellerin affirme qu’il y a eu malentendu.

« A priori je ne suis pas contre l’avortement, mais au Parti populaire, nous voulons que tous les sujets soient sur la table, qu’il n’y ait pas de tabous à la Chambre. Personnellement, je suis pour que les femmes aient le choix de faire ce qu’elles veulent avec leur corps, mais il faut aussi du bon sens. Si, par exemple, une infirmière refuse de procéder à un avortement pour des raisons religieuses, il faut voir si on peut l’accommoder », dit M. Pellerin.

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