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Jean Désy candidat du Parti vert dans Rosemont–La Petite-Patrie

Jean Désy est le candidat du Parti vert du Canada dans Rosemont – La Petite-Patrie. Photo: Emmanuel Delacour

Le Parti vert du Canada a le vent dans les voiles dans Rosemont – La Petite-Patrie. C’est du moins ce que constate Jean Désy, candidat de la formation environnementaliste aux élections fédérales de 2019.

« On voit tout ce qui se fait dans la circonscription au niveau provincial et municipal, toutes les initiatives qui y prennent racine et on croit qu’il y a le « momentum » pour élire un premier député vert à la Chambre des communes », indique celui-ci.

Représentant syndical des cols bleus à la Ville de Montréal depuis les sept dernières années, M. Désy souhaite désormais porter le flambeau à Ottawa et y défendre les intérêts de ses concitoyens

« J’ai fait beaucoup de portes à porte et en prenant le pouls de la population il y a trois grands dossiers qui sortent du lot : les transports publics, l’accès au logement et la transition énergétique », souligne le candidat des Verts.

Les lignes de métro engorgées et les autobus bondés sont sans-doute symptômes d’une amélioration de la desserte des transports publics, qui serait financée par un gouvernement vert, assure M. Désy.

« On a eu de grands succès au Québec en matière d’électrification des transports. Les municipalités ont été d’importants partenaires dans leur implantation. Il y a aussi l’usine Novabus (située à Saint-Eustache) qui fabrique des autobus de la STM. On pourrait financer un projet de batterie plus performante afin de créer une flotte 100 % électrique. On a les outils pour le faire », propose celui-ci.

En matière d’habitation, ce dernier souhaite réinvestir dans les coopératives de logement, dont le financement a été « coupé sous le gouvernement Harper » et qui « n’a pas remonté depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir ».

Enfin, M. Désy affirme qu’en matière de transition énergétique le gouvernement doit en faire davantage pour éliminer l’utilisation du gaz naturel, notamment dans la région métropolitaine, et se tourner vers l’hydroélectricité.

« Nous vendons nos surplus à l’étranger, et c’est tant mieux si ça leur permet de réduire leurs émissions, mais il faut être plus agressifs dans l’exploitation de cette ressource. Nous sommes chanceux, car nous avons hérité d’importants investissements, de la création de grands barrages, mais il faut aller plus loin. »

Évidemment, la réduction des gaz à effet de serre est centrale au programme du parti, qui vise une baisse de 60 % des émissions d’ici 2030.

« La barre est haute, mais on peut y arriver. Il faut garder espoir, surtout chez les jeunes, que l’on peut combattre les changements climatiques. C’est pourquoi on proposera aussi un désinvestissement massif et immédiat des énergies fossiles. Le 4,3 G$ que l’on récupérera, on le réinjectera dans les entreprises émergentes qui ne sont pas subventionnées à leur juste titre », explique M. Désy.

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