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Ilario Maiolo : de l’humanitaire vers la politique

Ilario Maiolo, candidat du Parti conservateur du Canada dans Saint-Léonard - Saint-Michel. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

C’est après avoir longtemps travaillé dans l’humanitaire que Ilario Maiolo a décidé de faire le saut en politique, où il tentera de conquérir le bastion libéral de Saint-Léonard – Saint-Michel. Un nouveau défi qu’il est prêt à relever.

C’est à sa deuxième année d’université, lorsqu’un représentant de la Croix-Rouge est venu présenter l’organisme, qu’il a découvert sa vocation. « Je m’étais dit : “Mon Dieu, c’est ce que je veux faire”. Et je l’ai fait pendant 10 ans. »

S’en sont suivies de nombreuses expériences dans des zones de guerres, ou sur les lieux de catastrophes : Syrie, Colombie, Haïti, plusieurs pays d’Afrique. Plus près d’ici, aux inondations de la rivière Richelieu en 2011, en Alberta en 2013, sans oublier le Lac-Mégantic.

« C’est drôle, pour un politicien de dire ça, mais ce qui m’a amené à la Croix-Rouge est le défi de la neutralité. [Celle-ci] a permis à la Croix-Rouge d’aller dans des zones où personnes d’autres ne le pouvaient », confie M. Maiolo.

Pour lui, ce souci de neutralité impliquait également un certain défi intellectuel, alors qu’une fine connaissance des enjeux était requise. « Il faut connaître la politique, le secteur, la situation, pour ne pas piler sur des pieds, à la fois culturellement et politiquement, explique-t-il. Il faut donc être très aguets de la politique. »

Une transition naturelle

Après avoir quitté la Croix-Rouge, M. Maiolo a travaillé comme avocat et professeur d’université, avant de faire de manière naturelle la transition vers le monde politique.

C’est d’abord pour surmonter les limites possibles dans son ancien domaine qu’il a fait ce saut. « L’humanitaire c’est génial, et la neutralité est très importante, mais il y a des problèmes qui ne peuvent être résolus que par des solutions politiques », croit-il, donnant en exemple la crise actuelle en Syrie.

Se disant être un ancien libéral déçu du Parti, il a choisi de se tourner vers les conservateurs. « Je voyais que le Parti libéral prenait Saint-Léonard pour des votes acquis, pense-t-il. Au Parti conservateur, je voyais le travail acharné qui avait été fait pour rejoindre les communautés culturelles. Ça allait bien avec mon expérience d’écouter les gens et d’être aux aguets de leurs besoins. »

Des promesses pour la circonscription

Selon M. Maiolo, certaines des promesses du Parti conservateur peuvent rejoindre les citoyens de la circonscription. Il donne en exemple le crédit d’impôt universel et le crédit d’impôt sportif qui pourront bénéficier aux familles.

De même, il est bien conscient de l’importance qu’aura le prolongement de la ligne bleue et affirme qu’il se battra afin d’assurer un financement adéquat pour le maintien des infrastructures dans les années à venir.

Néanmoins, ses deux plus grandes promesses pour la circonscription n’engagent que lui. « Je promets d’écouter les gens et de me rendre disponible pour eux, s’engage-t-il. Je veux aussi représenter dignement la circonscription. Je crois que le comté a souffert d’une représentation par le passé qui aurait pu être mieux, et je veux y ramener une certaine dignité. »

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