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Ne rendez pas les armes pour une bataille perdue

Photo: Getty Images/Hemera

Les échecs font partie intégrante du processus de changement. Apprenez à les apprécier pour ce qu’ils sont vraiment.

Vous aviez décidé, la semaine dernière, de perdre ces kilos que vous traînez en trop depuis des mois. Les quatre premiers jours, vous êtes resté fidèle à vos engagements : pas de dessert, et des repas plus santé. Bravo!

Mais voilà qu’hier, vous avez chuté. Vous avez dit oui quand Josée vous a offert son succulent gâteau triple chocolat. Qu’allez-vous faire aujourd’hui? Votre réaction scellera le sort de votre combat contre les calories.

Le mois dernier, vous avez décidé d’arrêter de fumer et vous avez tenu le coup pendant presque 25 jours. Mais hier, après une rencontre particulièrement houleuse, vous avez demandé une clope à un collègue et vous l’avez presque toute fumée. De quoi sera faite votre journée aujourd’hui? Votre réaction scellera le sort de votre résolution antitabac.

Beaucoup de gens se découragent suite à une rechute. Ils constatent qu’ils n’ont pas été à la hauteur et entretiennent des propos apocalyptiques : «Ça y est. J’ai tout raté. Je n’ai pas de volonté. Je ne serai jamais capable d’y arriver. C’est l’échec…»

Si vous pensez comme ça, oubliez les chances de succès. Vous venez de vous livrer aux calories (ou à la nicotine) pieds et poings liés. Vous avez rendu les armes avant même la fin de la guerre.

C’est trop facile de penser ainsi. Quand on souhaite changer les choses, chaque jour est une bataille. Et comme dans les grands conflits, il y a des jours où on fait des avancées et d’autres où on bat en retraite. Ce qui fera qu’une des parties vaincra, c’est sa capacité à se reprendre en main au lendemain des défaites.

Vous avez chuté hier. C’est fait. C’est entendu. C’est dit. Mais ça ne veut pas pour autant dire que vous n’avez pas de valeur et que c’est peine perdue. Vous avez perdu une bataille. La guerre, elle, se gagne à long terme. Il ne vous sert à rien de mettre le drapeau en berne et de rendre les armes. C’est aujourd’hui une nouvelle bataille qui s’engage et, celle-ci, vous la gagnerez… si vous ne sortez pas les violons en déclamant que vous êtes trop faible.

Ce que vous avez vécu hier est normal. Il est illusoire de penser qu’on se débarrassera d’une habitude en criant ciseaux. La guerre n’est pas perdue. Loin de là. Il vous reste à voir la journée comme un nouveau défi, comme une nouvelle bataille.

Il y aura des jours où vous gagnerez et d’autres où vous chuterez. Mais au bout du compte, votre persévérance vous permettra de déclarer victoire. C’est ce que je vous souhaite.

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