Soutenez

N’oubliez pas votre «micro-pause»

View of City Park. Vector flat illustration. Photo: Getty Images/iStockphoto

Vous pensez vous donner au max, mais se pourrait-il qu’en vous refusant la moindre pause, vous offriez moins de rendement à votre employeur et que vous plombiez votre rendement?

Il existe une différence énorme entre votre présence et votre rendement au travail. Trop souvent, on se limite à l’idée suivante : on va donner notre maximum et on ne fera pas de pause afin de finir la journée avec un nombre bien plus élevé de tâches accomplies. Mais est-ce bien le cas?

La science a démontré que pour fonctionner de manière optimale, vous devez vous offrir des pauses de temps à autre. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas une manière d’être payé sans rien faire. C’est un simple outil pour demander à votre cerveau et à votre organisme de redémarrer afin de repartir avec plus d’énergie et avec une vision moins figée des choses à réaliser.

À force de vous concentrer sur votre travail, vous vous endormez progressivement et vous vous laissez gagner par l’inertie de la concentration et du travail routinier. Votre vision périphérique s’amenuise et vous arrêtez d’entrevoir les solutions. Vous cessez de vous poser des questions. Vous restez concentré sur les problèmes en cours et vous arrêtez d’avoir recours à vos capacités créatrices.

Que faire, alors? Voici quelques trucs. Premièrement, pourquoi ne pas limiter les quantités de café ou d’eau dans votre tasse? Ainsi, au lieu de vous approvisionner pour trois heures et de ne jamais faire de pause, vous serez obligé de vous lever, disons après 45 minutes, afin de vous réapprovisionner. Ce faisant, vous ferez des pauses, croiserez des gens et pourrez penser à autre chose qu’aux tâches en cours.

Ensuite, au lieu de rester scotché à votre bureau ce midi, pourquoi n’iriez-vous pas vous promener à l’extérieur? Vous pourriez profiter de la lumière du jour et observer les signes de vie qui, trop souvent, passent inaperçus. Cela vous régénérera.
Et n’oubliez pas de socialiser. Si vous remarquez que quelqu’un est en pause, demandez-lui comment il va et ce que vous pourriez faire pour lui être utile. Si votre horaire vous le permet, faites-le.

Finalement, ne perdez jamais de vue que le fait de se concentrer trop longtemps sur une seule question peut entraîner un état hypnotique qui ne vous fera jamais découvrir de nouvelles avenues ni de nouvelles façons de faire. Ne vous enfoncez pas dans les ornières de la concentration à outrance. Ce n’est pas le nombre d’heures investies qui compte : c’est ce que vous en faites.

Permettez-vous d’en faire le maximum en vous offrant des micro-pauses. Ça peut sembler paradoxal, mais ça peut également vous ouvrir la voie du succès professionnel.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.