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Sporting Life: un plan d’affaires bien rodé

Photo: Collaboration spéciale

La chaîne ontarienne de magasins d’articles de sport Sporting Life ouvre demain en grande pompe son premier établissement au Québec. L’entreprise ne lésine pas sur la dépense pour faire connaître sa marque ici. Samedi, 30 000 $ en cartes cadeaux seront offerts aux 500 premiers clients qui feront la file avant l’ouverture des portes. De plus, un concours en ligne permettra à un chanceux de remporter 10 000$.

Et ce n’est pas fini, puisqu’au moins deux autres magasins devraient ouvrir à Laval et sur l’île, nous a confirmé en entrevue exclusive un des trois cofondateurs de l’entreprise, David Russell, qui en est toujours le PDG. Notre entretien.

Pouvez-vous décrire le concept derrière les magasins Sporting Life?
Il y a 39 ans, nous avons vu l’opportunité de nous lancer dans la vente au détail d’équipements de sport – en particulier pour le ski, la course à pied, le tennis, le squash et le badminton –, mais en sélectionnant les meilleures marques. Des marques qui accordaient une grande place au design. Rapidement, après deux ou trois ans, nous avons élargi notre offre en proposant aussi du prêt-à-porter athlétique. Nous sommes ainsi devenus ce qu’on appelle aujourd’hui une entreprise de lifestyle.

Vous avez commencé l’expansion à l’extérieur de l’Ontario ces dernières années seulement. Pourquoi maintenant?
En 2011, alors que nous nous demandions comment assurer la pérennité de la compagnie, la société de holding Fairfax nous a proposé d’investir. C’est ce qui nous a permis de commencer à exporter le concept, à une cadence d’un ou deux magasins par année. En plus de nouveaux magasins en Ontario, notamment à Ottawa et au Yorkdale Mall, nous en avons ouvert deux à Calgary – c’était notre première expérience à l’extérieur de la province – et maintenant à Brossard.

Avez-vous d’autres projets au Québec?
Nous avons toujours voulu être à Montréal. Il y a 40 ans, juste avant d’ouvrir le premier Sporting Life, j’ai vécu et travaillé environ un an à Montréal. On peut donc dire que les racines du projet sont à Montréal! Nous espérons y ouvrir trois magasins au total, dont un à Laval et un sur l’île de Montréal. Des négociations sont en cours, et je peux dire qu’il devrait y avoir une annonce d’ici trois ou quatre mois. En attendant, nous allons ouvrir nos prochains magasins à Vancouver l’année prochaine et à Edmonton dans deux ans. Nous analysons aussi le marché de Winnipeg.

La compétition semble de plus en plus féroce dans ce domaine. Dans la région de Montréal, où vous venez d’ouvrir votre premier magasin au Québec, des marques comme Decathlon et Sportium ont aussi récemment ouvert des boutiques. Comment vous distinguez-vous de cette concurrence?
Nous mettons beaucoup l’accent sur le service à la clientèle. Nous croyons que les consommateurs recherchent des conseils et une bonne connaissance des produits, et c’est ce que nous voulons leur offrir. Beaucoup de nos employés sont avec nous depuis 10 ou 15 ans, et certains y sont depuis les débuts! La différence, c’est aussi que nous proposons une sélection plus pointue, avec davantage de marques milieu et haut de gamme.

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