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Tenter le rafting… à Montréal!

Tenter le rafting… à Montréal!
On a tenté le rafting… à Montréal sur le Canal Lachine Photo: Gracieuseté
Sarah-Émilie Nault - Métro

Je l’ai maintes fois longé à vélo, j’ai passé des heures à flâner sur ses berges et j’ai souvent pique-niqué sur ses rives mais je n’avais aucune idée que le canal Lachine pouvait aussi être dévalé en rafting. Je l’ai fait sur l’un des bateaux de Rafting Montréal et voici comment l’aventure s’est déroulée. 

«J’aime ça, être sur l’eau !» nous lance en souriant Bilal, le gérant de Rafting Montréal, une entreprise qui offre ce genre de sorties sur l’eau depuis 1992. Ce passionné de l’eau et des rivières s’apprête à nous guider sur le Saint-Laurent que – je m’en rends rapidement compte – je connais bien mal. 

Entre deux consignes de sécurité, j’apprends que le fleuve est en fait un long rapide formé par la présence de plusieurs petites îles se dressant en son milieu et fendant le courant. Je comprends aussi que je peux m’attendre à ce que notre raft aille vite (20 km/h) lorsqu’il piquera dans les rapides, notre fleuve jouissant d’importants débits d’eau. 

Bilal ne nous a pas menti, nous pagayons à peine 10 minutes et déjà notre quai d’embarquement n’est plus qu’un tout petit point. Le courant fait le reste du travail. Ces 7 km sur l’eau juste assez agitée – il vente, quand même ! – nous mèneront de LaSalle à Verdun en environ deux heures qui passeront bien trop vite pour moi. C’est que les poussées d’adrénaline créées par le bruit des rapides au loin me font du bien, à moi la voyageuse confinée en manque d’aventure. 

Il y a plusieurs belles vagues qui nous attendent – des rapides de classes 3 et 4 – dont la première surnommée «la vague à Guy» où s’amusent surfeurs et kayakistes. Un beau préambule à ce qui vient. Les rapides de Petit Louis notamment, qui nous offrent notre première grande tasse d’eau et me permettent de voir Bilal bondir comme un enfant au moment exact où nous frappons cette vague qu’il semble connaître par cœur.  

«Je jauge le niveau d’aventure selon la clientèle», avait-il expliqué avant le départ. Bilal a bien évalué notre petit équipage (nous sommes huit) qui, trempé, mais souriant, en redemande. Au total, nous passerons une quinzaine de minutes à obéir au tumulte des rapides à grands coups de down (il faut alors plonger au fond du raft et se tenir fermement), et de up nous sommant de reprendre notre place sur le bateau et de pagayer. 

Je ne regrette pas ma décision d’avoir enfilé une combinaison isothermiquelorsque nous atteignons Big John, la dernière et plus intense vague de la journée. Celle qui me fera dire «Encore !», les cheveux collés au visage, le casque dégoulinant et les pieds pataugeant dans les 60 cm d’eau s’étant invités dans notre embarcation.  

De retour sur la terre ferme, les 15 minutes en autobus scolaire nous ramenant à LaSalle se sont faites avec les chaussures remplies d’eau du fleuve, la tête déjà pleine de souvenirs de cette parfaite excursion à deux pas de la maison et les conversations voguant du plein air à la liberté et des voyages à l’aventure. 

Pour plus d’informations sur les sorties proposées par Rafting Montréal : www.raftingmontreal.com.

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