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5 trucs pour devenir un mangeur intuitif

Top view of man passing food bowl to friend. High angle view of happy young friends eating together at home. Happy men and women having lunch with roasted chicken. Photo: Getty Images/iStockphoto

Devant l’échec des régimes amaigrissants, de plus en plus de gens se tournent vers l’alimentation intuitive. Voici quelques-uns des principes de cette nouvelle approche.

CV

  • Nom: Maude Lagacé
  • Poste occupé: Rédactrice spécialisée en nutrition pour Extenso et nutritionniste clinicienne pour M Nutrition

Manger dès que la faim se présente
Manger de façon intuitive, c’est d’abord être attentif aux signaux de la faim, comme la sensation de vide dans l’estomac et l’augmentation de la salivation. Par ailleurs, il est préférable de se mettre à table dès qu’on ressent une légère faim. «Quand on attend d’être affamé, on mange trop et trop vite. Dans ces cas-là, on a moins envie de cuisiner, alors on a plus tendance à se tourner vers des aliments préparés, qui sont plus riches en sel et en sucre», observe Maude Lagacé.

Fausse faim, vrais besoins
Il arrive aussi qu’on ait envie de manger… sans avoir réellement faim. «La fausse faim peut être causée par des émotions ou par l’environnement. Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle cache de véritables besoins». Or, manger pour apaiser sa tristesse ou sa colère nous apportera une satisfaction, mais celle-ci ne sera que temporaire. Il faut donc identifier les émotions qui provoquent nos «rages» et y répondre autrement que par la nourriture.

Apprivoiser sa satiété
Dès l’enfance, on nous habitue à finir notre assiette. Ce conditionnement fait ensuite en sorte que nous avons du mal à percevoir nos signaux de satiété. L’alimentation intuitive consiste, entre autres, à être attentif à ces signaux. «Lorsque notre énergie est revenue ou qu’on commence à trouver les aliments plus fades, il est temps d’arrêter de manger. S’il reste quelques bouchées à notre plat, on peut toujours le conserver pour le manger en collation», suggère la nutritionniste.

Lever les interdits alimentaires
«Il faut cesser de voir les aliments comme étant “bons” ou “mauvais”. Plus on s’interdit de manger un aliment, plus il devient attirant», explique Maude Lagacé. La nutritionniste explique également que, lorsqu’on consomme quelque chose qu’on considère comme néfaste, on éprouve de la culpabilité et cela nous amène à manger plus rapidement. «Donc, en plus de ne pas profiter des aliments, on risque d’en ingérer de plus grandes quantités, car il faut environ 20 minutes pour que le signal de satiété parvienne jusqu’au cerveau», ajoute la nutritionniste.

Se concentrer sur l’instant présent
À l’ère du multitâche, manger devant la télé ou en consultant ses courriels est devenu chose courante. Pourtant, en évitant les distractions, il est plus facile de percevoir les signaux de satiété. «La pleine conscience nous aide aussi à faire profiter tous nos sens de l’aliment qu’on consomme», estime Maude Lagacé. Ainsi, plutôt que d’engloutir une palette de chocolat en entier, on se contentera peut-être d’un simple carré, parce qu’on aura pris le temps d’apprécier son arôme, sa texture, le bruit qu’il fait quand on le croque…

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