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Cinq trucs pour surmonter 
les turbulences de l’adolescence

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Fluctuations hormonales, changements physiques, questionnements identitaires – l’adolescence n’est 
pas toujours de tout repos, tant pour 
les adolescents que 
pour leurs parents.

Conseils d’Isabelle Geninet et Amélie Seidah, psychologues cliniciennes 
à la Clinique Argyle et auteures de TOUT savoir pour composer avec les turbulences à l’adolescence (et révéler l’être génial, fantastique et exceptionnel que tu es!).

Accueillir les pensées négatives…
Lorsqu’on éprouve un inconfort, notre premier réflexe est de vouloir l’éliminer. «Par exemple, quand on marche dans le froid, on se crispe et on accélère le pas. Marcher de façon détendue est complètement contre-intuitif, mais c’est pourtant de cette manière qu’on ressent le moins le froid. Il faut avoir le même genre d’attitude envers les pensées négatives. Il ne faut pas tenter de les bloquer, mais plutôt reconnaître qu’elles sont là et les accepter. Elles passeront ainsi beaucoup plus rapidement», affirme Isabelle Geninet.

… et les transformer en actions constructives
«Ce n’est pas parce qu’il faut accepter son inconfort qu’on est obligé de mariner dedans!» nuance la psychologue. Pour éviter de se laisser détruire par les pensées négatives, sa collègue et elle proposent trois étapes: ralentir, au lieu de se mettre en mode panique; observer ses émotions et son environnement, puis choisir une action concrète et efficace. «De cette manière, on est aussi solide que le ROC», ajoute Amélie Seidah, en faisant allusion 
à l’acronyme formé par la première lettre de chacune des étapes.

Se distancier 
de ses pensées
Nos émotions sont fortement influencées par nos pensées. Or, nos pensées ne reflètent pas toujours la réalité. «Le cas classique, c’est l’adolescent qui éprouve un grand stress avant un examen, parce qu’il se dit qu’il va certainement échouer. Mais sa crainte n’étant pas fondée, son stress ne l’est pas non plus», explique Amélie Seidah. Lorsqu’une réflexion suscite une émotion négative, il faut l’observer de loin en se demandant si elle est fondée et véridique. Si la réponse est non, il n’y a pas lieu de se mettre dans tous ses états.

Apprendre 
à composer avec l’incertitude
Faire des expériences et prendre des risques font partie du cheminement normal des adolescents. «Cette attitude incite souvent les parents à devenir surréactifs, car ils craignent que leurs jeunes fassent des choix qui auront des conséquences néfastes à long terme. Mais on ne peut pas tout contrôler. Il faut faire confiance à son enfant et au lien qui nous unit à lui. Si l’ado a besoin d’aide, il ira vers le parent, à la condition que ce dernier se montre ouvert et disponible», souligne Isabelle Geninet.

Faire preuve d’auto-compassion
On a généralement beaucoup d’empathie envers la douleur d’autrui, mais devant notre propre souffrance, on a tendance à se montrer dur. «Pourtant, des études ont montré que les personnes qui se parlent avec bienveillance surmontent plus facilement les épreuves», révèle Isabelle Geninet. Pour s’offrir une pause de gentillesse, il faut d’abord reconnaître qu’on traverse un moment difficile, puis se rappeler que nous ne sommes pas les premiers à être confrontés à ce genre de chose. Enfin, 
on se gâte en pratiquant une activité qui nous plaît.

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