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Manger végane aiderait à prévenir certaines maladies

Le régime végétalien est associé aux apports les plus élevés en oméga-3 et aux niveaux d'acides gras saturés les plus bas. Photo: Getty Images

Selon une nouvelle étude, un régime entièrement végétalien contribue à élever les niveaux sains des biomarqueurs permettant de prévenir les maladies comme le cancer ou le diabète. L’étude a récemment été publiée dans le Journal of Nutrition.

Présents dans le sang, l’urine ou encore les cellules graisseuses, les marqueurs biologiques peuvent servir d’indicateurs précis d’une fonction du corps ou de prédicteurs de maladies. Ils peuvent par exemple prévenir l’apparition d’un cancer ou de maladies cardiovasculaires.

Des études antérieures menées à l’Université Loma Linda ont par ailleurs montré que les végétariens vivent plus longtemps et sont moins exposés au cancer, au diabète et aux troubles cardiométaboliques que les mangeurs de viande.

Fayth Miles, professeure adjointe à l’école publique de santé de l’université Loma Linda (Californie, États-Unis) et auteure principale de cette nouvelle étude, explique que les biomarqueurs examinés décrits dans ces recherches pourraient démontrer l’impact positif sur la santé d’un régime végétalien.

«Une prise de conscience du fait qu’une alimentation végétale permet d’obtenir un profil de biomarqueurs plus sain devrait motiver les gens à adopter des habitudes alimentaires qui favorisent la santé et préviennent les maladies», estime-t-elle.

Peu de différences
Pour s’assurer des effets positifs sur la santé caractérisés par des niveaux différents de consommation d’aliments d’origine animale, l’équipe du Pre Miles a analysé cinq modes d’alimentation différents.

Plus de 800 personnes ont participé à l’étude. Certaines étaient végétaliennes, les autres suivaient un régime végétarien lacto-ovo (œufs et produits laitiers plus d’une fois par mois), pesco-végétarien (du poisson au moins une fois par mois), semi-végétarien (viande ou poisson au moins une fois par mois) ou non végétarien.

Les végétaliens ont obtenu les meilleurs résultats en termes de marqueurs bioactifs qui permettent de détecter en amont, et donc d’éviter, l’apparition de maladies. Les composés présents dans les plantes, comme les caroténoïdes, les isoflavones et l’entérolactone, étaient tous plus élevés chez les végétariens, et plus encore chez les véganes. Le régime végétalien a également été associé aux apports les plus élevés en oméga-3 et aux niveaux d’acides gras saturés les plus bas.

Les végétariens lacto-ovo arrivent en deuxième place des régimes les plus sains, presque à égalité avec les pesco-végétariens. Les semi-végétariens ne s’en tirent que légèrement mieux que les non-végétariens, qui occupent la dernière place.

«Dans l’ensemble, les résultats pour les semi-végétariens ressemblent beaucoup à ceux des non-végétariens», constate la Pre Miles. Avant de conclure: «Cette recherche ouvre la voie à des études futures sur les mécanismes qui établissent un lien entre les habitudes alimentaires et la maladie».

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