Soutenez

Soutenir l’agriculture locale serait bon pour notre santé mentale

Photo: Getty Images

Une équipe de chercheurs anglais a analysé les conséquences sur le bien-être psychologique des personnes qui s’investissent dans le soutien d’une agriculture de proximité.

Jardins partagés, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), coopératives… Les initiatives pour soutenir l’agriculture locale se multiplient depuis ces dernières années un peu partout dans le monde. L’association de santé publique anglaise Faculty of Public Health a étudié les bénéfices sur la santé mentale des personnes qui participent à ce type de projets.

D’après ces recherches, à paraître dans le Journal of Public Health, participer à une activité encourageant l’agriculture locale contribuerait au bien-être psychologique. Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l’étude se sont basés sur un sondage réalisé en ligne et ont comparé les réponses de personnes participant à des initiatives pour le soutien de l’agriculture de proximité dans trois comtés anglais: Essex, Norfolk et Suffolk.

En analysant les données, les chercheurs ont constaté que ceux qui ont participé à des projets alimentaires territoriaux ont obtenu de meilleurs résultats relatifs à leur bien-être psychologique. L’étude s’est également intéressée aux raisons précises qui contribuent à ce sentiment de bonheur, comme le lien avec la nature, les régimes alimentaires sains ou la pratique d’une activité physique.

«Ces résultats montrent que nous devrions envisager plus sérieusement des projets tels que les jardins communautaires, l’agriculture soutenue par la communauté et les marchés de producteurs, qui peuvent rapprocher les gens, améliorer les régimes alimentaires, renforcer les liens avec la nature et encourager les gens à acquérir de nouveaux savoir-faire», considère Zareen Bharucha, auteure principale de l’étude.

«Tout cela contribue à améliorer la santé mentale, qui est l’un des défis de santé publique les plus importants de notre époque. En même temps, ils contribuent à jeter les bases d’un système alimentaire réellement durable, qui est également fondamental pour le bien-être des personnes et de la planète», ajoute la chercheuse.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.