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Un salon funéraire sur mesure pour célébrer la mort

Lancé de lanternes
Photo: Collaboration spéciale

Il n’y a pas d’heureuse façon de laisser partir un proche… Mais en alternative à la réception impersonnelle et austère du salon funéraire à la perte de cet être cher, l’entreprise québécoise Muna propose d’organiser une «célébration de la vie» qui lui rend hommage dans un esprit lumineux, chaleureux et personnalisé.

Concept

Il est inspiré de cultures où la mort n’est pas forcément vécue comme quelque chose de tragique, mais plutôt comme une étape de la vie qui mérite d’être célébrée. Il vise à rendre hommage au défunt et à rassembler ceux qui restent dans un esprit positif et aimant.

Les cultures mexicaines et bouddhistes, par exemple, fêtent régulièrement leurs morts. Au pays Dogon, au Mali, une célébration est souvent organisée plusieurs mois après le décès d’une personne pour lui rendre hommage et rassembler ses proches dans la joie et la bienveillance.

Organisation

Comme le cœur n’est pas vraiment à la fête dans les jours qui suivent la mort d’un proche, Muna propose d’organiser la cérémonie quelques semaines ou quelques mois après, quand la famille se sent prête. Et pourquoi pas à la date d’anniversaire du défunt, ou plusieurs années plus tard, selon les envies et besoins de l’assemblée.

Chaque cérémonie est planifiée de façon totalement personnalisée, bien loin du salon funéraire habituelle, tenant compte des souhaits de l’entourage, du nombre de convives et du budget disponible. Dans le jardin du chalet familial, au bord d’un lac neutre ou dans le restaurant favori du défunt, autour d’une tablée réconfortante ou d’un buffet moins formel, avec des musiciens ou une mise en scène particulière: chaque mort mérite une cérémonie qui lui aurait plu.

Activités personnalisées

En plus de décharger les proches de toutes les contraintes organisationnelles et logistiques, Muna peut suggérer des activités rassembleuses et réconfortantes telles qu’un lâcher de lanternes ou la création collective d’un arbre à photos.

Montréalaise de 27 ans à l’origine du projet Muna, Érika Scott Giasson était présente au dernier Salon de la Mort de Montréal. Bien qu’accueillie avec un certain enthousiasme, sa jeune entreprise a encore quelques obstacles à surmonter, à commencer par celui des traditions.

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