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Bâtir l'avenir…un projet à la fois

Marc-André Plasse avait toujours voulu diriger sa boîte d’architecture. En 2003, à 29 ans à peine, il réalisait son rêve en fondant _naturehumaine. Il est aujourd’hui associé à Stéphane Rasselet et leur bureau va bien. Très bien, même.

L’année dernière, ils ont remporté deux prix : le Grand Prix Créativité Montréal pour le café Quattro D, qui a pignon sur la rue Saint-Denis, de même qu’un «Prix intérieurs FERDIE» pour la Résidence Garnier. Plus récemment, M. Plasse était finaliste du Concours ARISTA, qui récompense les jeunes gens d’affaires du Québec. Métro a discuté avec le jeune architecte.

Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer votre boîte?

C’était peut-être la volonté d’explorer mes propres sensibilités artistiques, d’essayer de créer quelque chose qui reflète ma personnalité. J’ai toujours eu l’impression que j’avais quelque chose à créer; c’était un rêve d’enfance. J’ai vraiment la passion de construire des choses, d’un peu changer le monde.

Quelle est la philosophie de _naturehumaine?

On essaie de placer l’être humain au centre de nos préoccupations, c’est-à-dire qu’on essaie vraiment de créer des espaces de vie dynamiques et inspirants. Dans les résidences, on essaie de travailler les sensations de bien-être, d’espace et de lumière pour interpeller tous les sens. On vit souvent dans des maisons un peu ennuyantes, mais travailler avec l’espace et la lumière ajoute à l’énergie qui habite un lieu. Dans les projets commerciaux, on essaie tout simplement de créer des concepts mémorables et de créer de l’impact avec peu de moyens.

Qu’est-ce qui vous inspire?

Tout ce qui nous entoure, la vie… Je suis inspiré juste à me promener dans la ville, à travers des voyages, des lectures, des expériences et par le travail d’autres artistes. L’inspiration vient de toutes parts, mais chaque projet apporte des solutions très distinctes. On n’a pas une ligne de pensée hyper définie et ça change selon le client, ses besoins, ses buts.

Que pensez-vous de l’architecture verte?

On l’intègre dans chaque projet le plus possible, mais on n’en fait pas un leitmotiv. On est beaucoup plus préoccupés par la qualité esthétique des projets. Ça devrait devenir quelque chose de naturel; c’est déjà en train de le devenir. De plus en plus, ça sera intégré aux matériaux. Il faut seulement que l’industrie s’adapte.
    

www.naturehumaine.com

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