À la défense des «40-year-old virgins»
Les vieilles filles et les vieux garçons sont peut-être un sujet de dérision dans les comédies hollywoodiennes, mais une nouvelle recherche prouve qu’il n’y a rien de mal à ne pas être en couple après 40 ans. «Ces personnes sont aussi saines émotionnellement que les autres», affirme Jamila Bookwala, professeure de psychologie au Collège Lafayette, en Pennsylvanie.
«En fait, certaines ressources psychologiques comme l’autonomie sont plus développées chez elles», explique la coauteure, avec Erin Fekete, de l’Université de Miami, d’une étude sur le sujet publiée dans le Journal of Social and Personal Relationships.
«Il n’y a aucun moyen de savoir si les célibataires endurcis n’ont jamais trouvé leur alter ego ou si c’est tout simplement par choix qu’ils sont seuls, poursuit-elle, mais le fait est que plus ils restent longtemps seuls, plus ils développent leur autonomie.» Cela dit, un tel niveau d’autonomie jouerait contre leur vie de couple éventuelle.