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Il existe un visual novel officiel de Counter-Strike

Peut-être que j’enfonce des portes ouvertes quand je dis qu’il existe un fossé culturel entre le Japon et l’Occident.

Si les histoires d’adolescents qui tuent Dieu et sauvent le monde laissent beaucoup de nos concitoyens perplexes, le chemin inverse n’est pas plus simple.

Le jeu PC étant beaucoup moins populaire en terre nippone, quand Namco ont décidé d’adapter Counter-Strike au Japon, ils ont modifié le jeu; on l’a transformé en jeu d’arcade, on a ajouté une esthétique anime et on a changé le nom des équipes terroristes et contre-terroristes pour CSF et NEO.

Mais surtout, Namco ont décidé d’accompagner le jeu d’un visual novel distribué en 12 wébisodes flash.

Oui, vous avez bien lu: il existe un visual novel officiel de Counter-Strike.

AK-47 et waifus

Le visual novel s’intitule Counter-Strike Neo: White Memories, et avant d’aller plus loin, je m’en voudrais de ne pas remercier l’inspiration pour cet article, Derek de l’excellente chaîne Stop Skeletons From Fighting.

C’est son vidéo publié hier qui m’a fait découvrir ce titre incroyable et qui m’a donné envie d’en découvrir plus. Si vous êtes amateurs de curiosités vidéoludiques, SSFF est un incontournable.

Bref, Counter-Strike Neo: White Memories, lancé en 2005, vous met dans la peau d’un soldat qui tombe amoureux d’une mystérieuse soldat qui s’habille en robe blanche pour aller à la guerre (Japon oblige).

Counter Strike NEO | ??????????

Désolé de vous spoiler l’intrigue, mais un internaute parlant le japonais a dévoilé dans une conversation trouvée sur le net que la dame en question est en fait un agent double terroriste.

Une vraie histoire de Roméo et Juliette à la sauce anime avec des guns.

Visuel mais pas tant que ça

Alors, comment ça se joue ce visual novel?

Le nom le dit: c’est un roman. Si vous ne lisez pas le japonais (bienvenue dans le club), oubliez ça tout de suite; c’est un jeu qui demande beaucoup, beaucoup de lecture.

Ceci étant dit, les segments de lecture sont entrecoupés de phases de tir.

Mais oubliez les graphismes de Counter-Strike Go. En fait, White Memories fait passer le premier Doom pour une bête graphique.

C’est un jeu flash. C’est de ça que les phases FPS ont l’air:

Bref, ce titre exclusif au Japon n’est probablement pas un chef-d’oeuvre. Mais pour l’aspect étonnant, et parce que c’est un titre officiellement endossé par Valve, il vaut certainement le détour pour tous ceux qui maîtrisent la langue de Naruto.

Un texte de Pier-Luc Ouellet de Jeux.ca

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