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Critique – Bloodstained: Ritual of the Night (mobile)

Bloodstained arrive sur mobile

Critique réalisée sur iPhone 12 et iPad Air 4 grâce à un code généreusement fourni par l’éditeur.

Après une campagne Kickstarter rondement menée, une première sortie sur consoles et PC, Bloodstained: Ritual of the Night débarque sur mobiles. L’occasion pour nous de décortiquer ce nouveau jeu de Koji Igarashi, le père de Castlevania Symphony of the Night. La mention est importante car il s’agit sensiblement des mêmes jeux. Château remplit de monstres: check ; pouvoirs-clés à récupérer pour progresser: check ; éléments de RPG avec statistiques et montées de niveaux: check ; équipements: check ; absorber le pouvoir des monstres rencontrés: check. Ça fait quand même beaucoup de points communs. En même temps, il s’agit d’un metroidvania par celui qui a popularisé le genre. De plus, il s’agit d’un excellent jeu, bien que le portage mobile soit à l’image de l’autre version portable, sur Nintendo Switch: sorti trop vite.

En fait il y a un seul gros problème. Un jeu tel que Bloodstained Ritual of the Night se joue à la manette. Et ça fonctionne… dans une certaine mesure. On peut progresser et jouer mais, dès que l’on doit aller dans le menu, il faut toucher l’écran. D’ailleurs toute la navigation dans les menus se fait via l’écran tactile. Il est impossible de le faire à la manette. Mais ce n’est pas le plus embêtant. Non. Il y a pire. La palme du non-sens revient aux contrôles tactiles affichés sur l’écran qu’il est tout bonnement impossible à cacher. Aucune option dans le menu ne permet de le faire. C’est proprement scandaleux. N’importe quel autre jeu digne de ce nom dispose d’une telle option, la plupart du temps, automatique. Vu le temps que Bloodstained a mis pour arriver sur mobiles, c’est tout bonnement inacceptable. Car les contrôles tactiles prennent un bon tiers de l’écran, parfois ce sont des monstres qu’on ne voit pas ou autre. Bref, un bon exemple de fainéantise de la part des développeurs car cette version mobile a déjà connu plusieurs mises à jour. Mais toujours aucune possibilité de naviguer entièrement à la manette ou de faire disparaître les contrôles tactiles.

Les bons côtés

Dans Bloodstained: Ritual of the Night, on joue Miriam, une guerrière en route vers un chateau malfamé pour sauver son ami Gebel. L’aventure commence dans le bateau qui doit l’amener à destination, et qui sert de didacticiel. Il est soudain attaquer par un gros monstre marin qui déploie ses hordes de laquais pour stopper la jeune femme et son acolyte, Johanes. Mais elle fait montre de ses talents et élimine les monstres alentours. C’est à ce moment que l’on découvre qu’elle peut absorber les pouvoirs des ennemis à l’image de Soma Cruz dans Castlevania Aria of Sorrow ou Shanoa dans Castlevania Order of Ecclesia. C’est ainsi que l’on récupère toutes les capacités nécessaires. Car elles se divisent en plusieurs catégories, actives en pressant une touche, actives en en maintenant une autre, les passives (double-saut) et les familiers.

Mais une fois la traversée en bateau terminée, on arrive dans un hub où l’on peut faire des achats d’objets ou d’équipement, ou les construire si tant est qu’on dispose des bons ingrédients. Ensuite la progression est semblable en tout point avec les Castlevania 2D de la grande époque. On retrouve la tour de l’horloge, le niveau sous-marin, les catacombes, etc… On est en terrain connu mais ça passe même si un peu de variété serait le bienvenu.

Verdict

Les plus

  • Un metroidvania comme on les aime
  • La variété de l’équipement et des pouvoirs
  • La réalisation

Les moins

  • L’interface mobile impossible à enlever
  • Impossible de rentrer et de naviguer dans les menus à la manette sur mobile

Note finale

7 / 10

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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