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Critique – Monster Hunter Rise

Monster Hunter Rise modernise la formule sur Nintendo Switch

Critique réalisée grâce à un code fourni par l’éditeur.

Bien qu’il soit prévu sur PC pour l’an prochain (premier semestre d’après les premières indications), Monster Hunter Rise fait d’abord sa parade pour les possesseurs de Nintendo Switch uniquement. C’est tant mieux car il faut remonter à 2017 pour trouver le seul volet de la série paru sur la console hybride de Nintendo, Monster Hunter Generations, un portage du jeu d’abord sorti sur 3DS en 2015. C’est dire si elle n’a pas été gâtée. Ce qui est d’autant plus étrange car ce qui a permis à la série de Capcom d’exploser, en tout cas au Japon, c’est justement son mode multijoueur sur les consoles portables comme la PSP. On sait maintenant que les développeurs d’Osaka préparait un épisode digne de ce nom. C’est là qu’entre en piste Monster Hunter Rise, le successeur de l’opus le plus vendu de la série, Monster Hunter World. Ce n’est pas du « name-dropping » car il reprend beaucoup des idées de ce dernier.

Monster Hunter a toujours été une série hardcore. L’interface remplit l’écran d’informations, la personnalisation et le système de « crafting » sont très poussés et peuvent rapidement paraître compliqués. Comme dans le dernier jeu, on retrouve quatorze types d’armes différents. Plus les pièces d’armures (casque, jambières, gants,…) qui totalisent donc un nombre de variables assez conséquent pour un Action RPG. Mais, ça, les habitués de la série connaissent très bien. De ce côté, ils peuvent être rassurés car rien n’a bougé. Pour les nouveaux venus par contre, il faudra s’accrocher et se préparer à lire et potasser les nombreux textes du didacticiel avant de plonger dans le grand bain des combats de monstres.

À propos de ces derniers, ils sont tout aussi impressionnants qu’auparavant et ce, malgré la résolution de 720p en version « dockée » et 540p en portable. Le secret? Un taux d’images par seconde verrouillé à 30. Alors oui on est loin des 60 images par seconde de Monster Hunter World quand il tourne sur des PC de la mort mais ce n’est évidemment pas le même matériel. Si c’est cela qui vous intéresse alors il va falloir patienter jusqu’à la sortie de la version PC de Rise.

Les nouveautés

Monster Hunter Rise propose bien entendu de nouveaux types de monstres pour renouveler l’expérience. Chacun a son propre pattern qu’il faudra soigneusement étudier si on veut pouvoir en venir à bout. Heureusement ce n’est pas la seule nouveauté. La vraie nouveauté se cache derrière les « wire bugs », des petits insectes volants sur lesquels on peut envoyer son grappin et ainsi voltiger à travers les immenses cartes. Cette nouvelle mécanique réduit considérablement les temps de trajet. De plus on peut s’en servir en combat que ce soit pour attaquer le monstre à un endroit précis ou bien encore pour se relever rapidement. Ils permettent même de réaliser des attaques qui changent en fonction de l’arme utilisée (rappel: il y en a de quatorze types différents). Bref, un élément qui change beaucoup de chose.

On retrouve aussi la possibilité d’avoir une monture. Si au départ il s’agit de notre fidèle toutou, on peut ensuite monter les monstres vaincus et s’en servir pour combattre. Ça casse un peu le rythme car même si on peut tomber de son destrier, une simple pression sur un bouton permet de le renfourcher comme si rien ne s’était passé.

L’autre nouveauté de Monster Hunter Rise réside dans les « Rampage ». Lorsqu’on débute le jeu, on nous parle d’une horde de monstres qui s’apprête à attaquer le village où l’on se trouve. On a tôt fait de voir que cette menace est réel et qu’il faut défendre le lieu et ses habitants. Se déclenche alors une phase de jeu s’apparentant à du Tower Defense. On commence par mettre en place des défenses comme des pièges explosifs et ensuite on peut se poster derrière une arbalète géante et fusiller les ennemis qui arrivent.

Au delà de ça, Monster Hunter Rise garde la même formule qui a fait son succès. On peut bien évidemment jouer à plusieurs en ligne et se préparer des expéditions contre des monstres toujours plus féroce. Mais si on termine le jeu, eh bien il faut attendre les DLC. En effet, aucun contenu « Endgame » n’est à signaler. Un peu dommage.

Verdict

Les plus

  • Les wire bugs
  • Les nouveaux monstres
  • Les montures
  • Le mode Rampage
  • Tout ça sur Switch!

Les moins

  • Toujours aussi hermétique
  • Nécessite de connaitre la série

Note finale

8 / 10

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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