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Les locaux d’une banque alimentaire de l’Ouest-de-l’Île vandalisés

Photo: Photo: Gracieuseté

Un ou des suspects ont saccagé la salle d’attente, la cuisine et certains bureaux du siège social du Fonds d’aide l’Ouest-de-l’île de la rue du Centre Commercial, à Roxboro. L’organisme, qui offre des services de banque alimentaire, un magasin de meubles et une friperie, ne déplore toutefois aucun vol, sauf une bouteille d’alcool.

Les vandales se sont introduits par la porte arrière du bureau situé au deuxième étage après avoir sorti une fenêtre de ses gonds dans la nuit du 10 au 11 février. Plusieurs téléphones ont été détruits, des documents et de la nourriture ont été répandus sur le plancher et les murs du bureau.

L’organisme avait récemment reçu un don d’une centaine de sac à mains qui avaient été remplis d’articles d’hygiène et de produits de beauté destinés à des femmes dans le besoin. Tous les sacs ont été vidés puis remplis de yogourt.
«D’après moi, ils cherchaient de l’argent et n’en n’ont pas trouvé et ils étaient frustrés. Pourtant c’est bien indiqué sur une affiche dans la salle d’attente qu’il n’y a pas d’argent sur les lieux», indique la directrice générale, Claudine Campeau.

Elle croit qu’une des personnes responsables pourraient avoir déjà eu des contacts avec l’organisme.

«C’est peut-être quelqu’un qui a fait du bénévolat ou des travaux communautaires pour savoir comment ouvrir la porte. Ça pourrait aussi être quelqu’un à qui on a refusé des services parce qu’il n’avait pas les prérequis. Sinon, je ne vois pas pourquoi on serait rentré pour faire des dommages comme ça», souligne-t-elle.

Anxiété
Malgré des dommages matériels limités, les employés du Fonds d’aide doivent maintenant composer avec un niveau accru d’anxiété.

«La première journée que je suis arrivée toute seule, j’ai regardé dans la fenêtre avant d’entrer pour voir s’il y avait quelque chose qui se passait dans la salle d’attente. J’ai aussi une bénévole, qui faisait de la comptabilité le dimanche parce que c’était plus tranquille, qui refuse maintenant de travailler cette journée-là», précise Mme Campeau.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) fait enquête, mais aucun suspect n’est dans sa mire pour le moment.

Le Fonds d’aide et les immeubles voisins n’étaient pas munis de caméras de surveillance, ce qui complique le travail des policiers selon le relationniste, Jean-Pierre Brabant.

Ce n’est pas la première fois que le Fonds d’aide est victime d’actes criminels. À trois reprises entre décembre 2014 et mai 2015, l’organisme a été cambriolé entraînant des pertes de plusieurs milliers de dollars.

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