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Kathy Laframboise, candidate conservatrice dans Ahuntsic-Cartierville

Kathy Laframboise candidate du parti conservateur à l'élection fédérale à Ahuntsic-Cartierville
Kathy Laframboise Photo: Collabortaion spéciale

La candidate du parti conservateur à l’élection fédérale dans Ahuntsic-Cartierville n’a pas de mots pour décrire le mandat des libéraux qu’elle juge désastreux. Elle dit mener une campagne de proximité sans même disposer d’un bureau.

Kathy Laframboise est économiste de formation. Elle est fonctionnaire au ministère de l’Emploi et prépare aussi un doctorat en géographie. Ses intérêts académiques se conjuguent avec le discours environnementaliste ambiant.

Pourtant, la candidate du parti conservateur à l’élection fédérale refuse de réduire cette élection à un référendum sur l’environnement comme cela a été dit depuis la grande manifestation du 27 septembre. «L’élection se joue autour de trois enjeux, l’environnement est un des éléments. Il n’est pas tout seul, dit-elle. Il y a aussi l’emploi et la justice sociale.»

Mme Laframboise a fait le saut en politique d’abord par curiosité personnelle. C’est la deuxième fois qu’elle se présente à une élection. En 2018, elle a représenté le Parti conservateur du Québec aux élections provinciales québécoises dans Bertrand, une circonscription des Laurentides où elle vit.

«Je côtoie les politiques tous les jours. On reçoit des demandes politiques et en tant qu’économistes nous sommes appelés à nuancer nos constats», relève-t-elle.

Rigueur conservatrice

Elle a choisi le parti Conservateur pour sa rigueur dans la gestion économique et elle a beaucoup de reproches à faire aux libéraux quant à leur propension à faire des dépenses inconsidérées.

Vis-à-vis de son adversaire principale dans la circonscription, la députée sortante Mélanie Joly, ses jugements sont sans appel. «Sa gestion du dossier Netflix est un désastre. Maintenant, les libéraux sont revenus dire aux électeurs qu’ils vont taxer les géants du Web quand ils ont vu que les Européens l’ont fait. Ils auraient pu faire cela il y a quatre ans.»

Même si elle est très critique du gouvernement sortant, elle n’a pas croisé le fer avec ses autres cooccurrents. Alors que trois débats se sont tenus à Ahuntsic-Cartierville, Mme Laframboise n’a participé à aucun d’eux.

«Mon objectif c’est de rencontrer les gens, convient-elle. Je fais du porte-à-porte, je vais rendre visite aux comités et aux organismes communautaires.»

Enjeux

Sur le développement du secteur Chabanel, elle juge que très peu de choses ont été faites. «Au lieu d’aller chercher des grandes entreprises qui payent au salaire minimum, il faut encourager les entreprises locales de technologies à s’installer pour relancer ce quartier.»

Pour le bruit des avions qui réveille les citoyens d’Ahuntsic-Cartierville la nuit, elle voit que des mesures qu’elle juge évidentes n’ont pas été prises. «Je verrais d’abord quel est le nombre d’avions de transport de marchandises qui atterrissent encore à Montréal-Trudeau.» Pour elle, ce sont ces appareils qui sont les plus bruyants.

Elle assure que même si elle n’est pas élue, elle se présentera encore à une prochaine élection. «Je reviendrais, car cela va me permettre de savoir davantage et je veux connaître encore mieux la place et qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer la vie des citoyens.»

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