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Fillactive: encourager l’activité physique chez les adolescentes

Justine Dufour-Lapointe
Justine Dufour-Lapointe Photo: Ambre Giovanni

«Je suis là pour leur dire que le sport a changé qui je suis aujourd’hui!», a lancé la skieuse acrobatique et médaillée olympique Justine Dufour-Lapointe, le 10 mai, au parc Maisonneuve, à l’occasion de la première célébration 2022 de Fillactive, qui souhaite encourager les adolescentes à être actives physiquement.

«Si je peux être une marraine et une inspiration pour elles, les inciter à bouger et à inclure le sport dans leur vie, alors je suis vraiment heureuse d’être là», a déclaré l’athlète originaire de Rivière-des-Prairies.

Justine Dufour-Lapointe / crédits: Ambre Giovanni

Une variété d’activités et de défis étaient proposés aux participantes de 12 à 17 ans lors de cette première célébration, leur permettant d’essayer différents sports. Après un échauffement rythmé devant la scène, elles ont entre autres participé à une course de 5 ou 10 km non chronométrée.

Bienfaits

L’adolescence est une période charnière pour les filles, qui vivent le plus grand désengagement vis à vis de l’activité physique, d’après la directrice des programmes et des opérations chez Fillactive, Kim Marois.

Bien que la pratique régulière d’un sport soit bénéfique sur la santé physique et mentale de tous, les adolescentes en retirent des avantages additionnels, comme la prévention de l’ostéoporose.

«Je fais beaucoup de sport: du karaté, du volleyball, de la course, de l’athlétisme. J’aime bouger, respirer et aller dehors. Je n’aime pas rester en dedans», témoigne Chloé, élève de l’école Louise-Trichet, située dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Activité boxe / crédits: Ambre Giovanni

Des données indiquent aussi que les filles actives ont de meilleurs comportements en matière de santé sexuelle, selon Mme Marois.

Barrières

Bien que les garçons rencontrent eux aussi des obstacles dans la pratique d’activités physiques, la situation est plus importante chez les filles et encore davantage chez celles de 12 à 17 ans.

«Il y a plusieurs barrières à la pratique d’activités physiques: le manque d’offres adaptées à elles selon leurs préférences et leurs envies, les barrières quant à leur changement corporel, la peur d’être jugée et l’impression qu’elles n’ont pas les habiletés nécessaires», explique Mme Marois.

Incitatifs

Les entraves existantes peuvent être contournées en créant un environnement favorable à la pratique d’activités physiques. Proposer diverses activités parascolaires au secondaire permet notamment de rejoindre toutes les filles, selon Mme Marois.

«On a une responsabilité collective de faire bouger les jeunes filles. Il faut pouvoir s’assurer que l’équipement sportif soit accessible et qu’elles puissent se retrouver dans le type d’activités qui sont offertes», témoigne la responsable des sports au comité exécutif de la Ville de Montréal et mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois.

Caroline Bourgeois / crédits: Ambre Giovanni

La Ville de Montréal investit d’ailleurs dans des programmes de réfection des installations intérieures et extérieures et travaille de concert avec les écoles et les groupes communautaires.

Du 10 mai au 14 juin, Fillactive organisera ses Célébrations, présentées par la Banque Scotia, dans six villes québécoises, où 6000 adolescentes seront réunies.

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