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La santé publique recommande de réduire la circulation autour des parcs

Parc Angrignon
Le parc Angrignon Photo: Gracieuseté/Ville de Montréal

La santé publique de Montréal et quatre organismes montréalais recommandent dans un rapport d’apaiser la circulation autour des grands parcs afin de sécuriser leur accès par les modes de transport actif et collectif.

Outre la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), ce sont Voyagez futé, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Société Logique et le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) qui ont travaillé ensemble afin de faire valoir l’importance d’agir sur des enjeux tels que l’accès aux grands parcs, la sécurité routière et les inégalités sociales de santé.

Le regroupement s’est principalement penché sur la situation de trois grands parcs montréalais, soit le parc Angrignon, le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies ainsi que le parc de la Promenade-Bellerive.

Les analyses effectuées par le regroupement ont fait ressortir des constats propres à chacun des parcs étudiés, mais également certains constats généraux touchant les trois parcs.

Les grands parcs montréalais sont en grande partie bordés – et traversés pour certains – par des voies du réseau routier supérieur, note-t-on dans le rapport.

Les volumes et les vitesses de circulation élevés ainsi que le nombre et la largeur des voies à traverser sur ces artères engendrent des enjeux de sécurité pour les usagers des modes de transport actifs et collectifs.

Extrait du rapport

Les cinq organismes recommandent de réduire la vitesse réelle de la circulation aux pourtours des grands parcs par des mesures d’apaisement de la circulation. Ils suggèrent aussi de réduire les volumes de circulation autour des grands parcs aux moments de fort achalandage en limitant les possibilités de stationnement sur rue, de façon «à obliger les visiteurs à utiliser les stationnements des parcs».

On propose aussi d’aménager des «zones parcs» apaisées, en s’inspirant des zones scolaires, ou d’aménager des rues partagées aux abords des grands parcs.

Le regroupement recommande aussi de considérer les parcs comme des «générateurs de déplacement majeurs» et d’adapter la desserte en conséquence.

Cela impliquerait d’inclure les grands parcs dans l’analyse des tracés des lignes de transport collectif.

Le rapport souligne également le besoin «d’adapter les horaires de passage en fonction des pics de fréquentation des parcs, de compléter le réseau cyclable pour assurer la desserte des grands parcs par des axes cyclables structurants et sécuritaires, ainsi que de relier les axes cyclables en réseau pour rendre les grands parcs accessibles depuis tous les quartiers».

Assurer l’accessibilité universelle

Afin que l’accessibilité soit assurée pour tous, le regroupement recommande aussi d’aménager des débarcadères pour le transport adapté aux entrées des parcs et aux abords des chalets, d’élargir les trottoirs aux abords des grands parcs, particulièrement entre les arrêts d’autobus et les entrées, pour les rendre conformes aux principes du design universel. On recommande aussi d’allonger les temps de traverse aux alentours des parcs pour répondre aux besoins des personnes à mobilité réduite.

Il est aussi proposé d’aménager des stationnements pour vélos inclusifs, soit des stationnements qui peuvent accueillir des types de vélos adaptés ou particuliers.

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