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Les filles de Bordeaux-Cartierville invitées à occuper l’espace public

Jeune fille voilée pour une prendre plus de place dans l'espace public
Déploie tes elles, une invitation à se montrer un peu plus dans l’espace public de Bordeaux-Cartierville. Photo: Collaboration spéciale

Trop peu présentes dans l’espace public, les jeunes filles de Bordeaux-Cartierville seront invitées à des activités programmées spécialement pour elles. Durant quatre mois, elles pourront mieux connaitre les services qui leur sont offerts dans le quartier.

Jeune fille devant un dessin d'ailes
Photo : Collaboration spéciale

Le projet intitulé Déploie tes elles est venu d’un constat fait par les intervenants dans les organismes. Les jeunes filles de 12 à 25 ans sont souvent absentes des activités des organismes locaux.

«Parfois, elles nous disent qu’elles ne savent comment y aller, ou comment cela se passe», indique Sara Marie-Jo Bastien, directrice générale de la table de concertation jeunesse de Bordeaux-Cartierville.

Par ailleurs, la réalité démographique de Bordeaux-Cartierville explique aussi en partie cette absence. «Les jeunes filles de Bordeaux Cartierville sont majoritairement issues de communautés culturelles, nées en proportion significative hors du Canada», observe les organismes dans un communiqué publié à l’occasion du lancement de Déploie tes elles.

Pour les inciter à fréquenter les organismes, les intervenants ont imaginé des activités qui leur parlent. Elles se déroulent jusqu’au 13 mai.

«On a élaboré une programmation pensée pour elles afin de leur offrir une occasion de découvrir les activités et les services des organismes du quartier», indique Mme Bastien.

Il y a des activités physiques, des soupers, des spectacles ou des rencontres avec des femmes politiques ou des activistes présentent sur la scène publique.

Pour faire passer le message, les initiateurs sont allés là où se trouvent les jeunes filles. «Nous savons qu’elles sont présentes dans les écoles secondaires du quartier où nous avons fait un travail de fond. Nous savons aussi qu’elles sont sur les médias sociaux, assure Mme Bastien. On constate que ça marche lorsqu’on regarde les inscriptions.»

À la fin de l’exercice, les organismes pourront avoir un meilleur portrait des activités les plus engageantes et mieux cerner les besoins des jeunes filles de Bordeaux-Cartierville.

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